Les dérives sectaires


« Dans tous les temps la crédulité adopte plus facilement les relations miraculeuses que les précis fondés sur des causes naturelles. » Louis-Philippe de Ségur (Pensées, maximes, réflexions (XXIX), p. 10, Alexis Eymery, 1823)

"La voix du gourou ne mène qu'à la porte du gourou.” Rabindranàth Tagore

“Toute secte, en quelque genre que ce puisse être, est le ralliement du doute et de l'erreur.” Voltaire

 



Bruno Py,
La loi du 10 mai 2024 contre les dérives sectaires : application dans le domaine de la santé : séparer le bon grain scientifique de l’ivraie charlatanesque / The law of May 10, 2024 against sectarian aberrations: application in the healthcare field: Separating the scientific wheat from the charlatanesque chaff
Médecine & Droit, Volume 2024, Issue 189, 2024, Pages 112-115, ISSN 1246-7391,
https://doi.org/10.1016/j.meddro.2024.08.001.
https://www-sciencedirect-com.proxy.insermbiblio.inist.fr/science/article/pii/S1246739124000307

 

EXTRAITS

Pour lutter contre des messages sanitaires toxiques, la loi nouvelle incrimine la provocation à l’abandon thérapeutique mais aussi un comportement nouveau, la provocation à un traitement dangereux présenté comme salutaire. Elle crée de surcroît un nouveau cas de dérogation au secret professionnel en permettant le signalement des informations relatives à des faits de placement dans un état de sujétion psychologiques.

Une demande : deux catégories d’offres

 
Tout patient demandeur de soins est placé devant l’alternative de s’adresser soit à l’offre de soin « officielle », soit à des offres de soins « officieuses ». Face à l’absence de solutions pour combattre la maladie ou la souffrance, face à l’échec des solutions pour supporter des traitements, ou tout simplement pour aller mieux, voire espérer guérir, la tentation est grande de se tourner vers des thérapies parallèles en dehors des circuits de soins « officiels ». C’est alors qu’interviennent des pratiques de soins non conventionnelles (PSNC) également appelées « médecines traditionnelles », « médecines alternatives », « médecines complémentaires », « médecines naturelles » ou encore « médecines douces ». La médecine « conventionnelle » s’appuie sur des traitements qui ont obtenu une validation scientifique, soit par des essais cliniques, soit parce qu’ils bénéficient d’un consensus professionnel fort obtenu avec l’accord et l’expérience de la majorité des professionnels de la discipline concernée. Les pratiques de soins non conventionnelles n’ont pas fait l’objet d’études scientifiques ou cliniques montrant leurs modalités d’action, leurs effets, leur efficacité, ainsi que leur non dangerosité

Le développement contemporain des offres

 
Quantitativement, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a répertorié plus de 400 PSNC. Il apparaît que 4 Français sur 10 ont recours aux médecines dites alternatives, dont 60 % parmi les malades du cancer et que 70 % des signalements concernant la santé adressés à la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MILVILUDES) porte sur les PSNC. Par ailleurs, 20 % des dossiers traités au Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM Section Santé Publique) concernent les PSNC soit environ 1700 courriers reçus en 2022


 Petite liste non exhaustive de PSNC au gré des pas : apithérapie, aromathérapie, chromothérapie, homéopathie, hypnothérapie intégrative, iridologie, kinésiologie, lithothérapie, maigrissothérapie, musicothérapie, relaxation pneumo-phonique, relaxologie, sylvothérapie, sympaticothérapie, urinothérapie (amaroli), ventousothérapie, etc.

 Sectes, gourous et santé

« Bien informés, les hommes sont des citoyens ; mal informés ils deviennent des sujets. » Les dérives sectaires ne se limitent pas seulement aux croyances. Depuis plusieurs d’années, ces dérives ont évolué : aux groupes à prétention religieuse viennent désormais s’ajouter une multitude de groupes new-âge ou d’individus qui investissent notamment les domaines de la santé, de l’alimentation et du bien-être, mais aussi le développement personnel, le coaching

Une loi née d’une lente gestation boostée par les antivax

 
Le projet de loi visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaires et à améliorer l’accompagnement des victimes a été déposé par le gouvernement au Sénat le 15 novembre 2023. Il a beaucoup évolué au cours des débats. Après navettes, le texte no 285 a été adopté définitivement par l’Assemblée nationale le 9 avril 2024. Après validation par le Conseil constitutionnel, la loi no 2024-420 du 10 mai 2024 visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaires et à améliorer l’accompagnement des victimes a été publiée. ...............................

Le droit antérieur et les propagateurs de messages sanitaires toxiques

Il existait déjà plusieurs textes permettant de limiter la propagation de dérives thérapeutiques de nature sectaire. Il faut citer par exemple, la répression pénale de l’exercice illégal de la médecine ou de la pharmacie (articles L. 4161 1 et L. 4223 1 du Code de la santé publique),.......................

Un nouveau délit symbolique mais pas que !

 
La loi nouvelle incrimine un fait déjà répréhensible, la provocation à l’abandon thérapeutique mais aussi un comportement nouveau la provocation à un traitement toxique présenté comme salutaire............................

 Ce nouveau délit n’interdit pas les discours de promotions des pratiques de soin non conventionnelles (PSNC)

 
Outre que la provocation en droit pénal spécial doit être individuelle et directe, le Conseil d’État a rappelé dans son avis du 9 novembre 2023 que lorsque les faits incriminés résultent d’un discours général et impersonnel, par exemple tenus sur un blog ou un réseau social, si l’objectif de protection de la santé, découlant du onzième alinéa du Préambule de la Constitution de 1946, peut justifier des limitations à la liberté d’expression, il convient de garantir un équilibre entre ces droits constitutionnels, afin, notamment, de ne pas remettre en cause, la liberté des débats scientifiques et le rôle des lanceurs d’alerte.............................

 Cette nouvelle infraction crée-t-elle un risque d’arbitraire ; la discussion reste ouverte

 
« Certains craignent qu’elle contribue à l’édiction d’une orthodoxie médicale, où toute critique en la matière serait interdite. Certes, le nouvel article 223-1-1 du Code pénal réserve le cas des « lanceurs d’alerte », ou des patients au consentement « libre et éclairé ». Mais sa rédaction alambiquée, la sous-exception en cas de « sujétion psychologique » et la référence à « l’état des connaissances médicales » comme à l’état de santé du patient, autant de données évolutives, ou parfois impossibles à connaître, pourraient en faire un texte à la prévisibilité délicate. » (Cyrille Duvert, La loi visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaires et à améliorer l’accompagnement des victimes, D. 2024. 912) Le conseil constitutionnel dans sa décision du 7 mai 2024 (no 2024-865 DC) affirme de manière péremptoire que le délit de provocation à l’abandon de soins est conforme à la Constitution.........................

Une logique répressive particulièrement à l’encontre d’Internet et des réseaux sociaux

 
La loi du 10 mai 2024 aggrave les sanctions pour exercice illégal d’une profession médicale (article 11) Cette disposition résulte d’un amendement sénatorial, et modifie les articles L. 4161-5, L. 4223-1, L. 4314-4, L. 4323-4 et L. 6242-2 du Code de la santé publique et L. 132-2 du Code de la consommation. Ce texte renforce la répression des délits d’exercice illégal de la médecine, de la pharmacie, de la biologie médicale et de pratiques commerciales trompeuses en aggravant les peines encourues lorsque ces délits ont été commis par l’utilisation d’un service de communication au public en ligne ou par le biais d’un support numérique ou électronique en portant à 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende. .......................................

Une nouvelle dérogation au secret professionnel, un nouveau cas de signalement

 
La loi du 10 mai 2024 renforce l’information de différentes autorités, en imposant au procureur de la République d’informer différents ordres professionnels médicaux quand un de leurs membres a été condamné pour une infraction relevant de l’article 2-17 du Code de procédure pénale (C. pr. pén., art. 11-3). Mais l’essentiel réside surtout dans un nouveau cas de dérogation au secret professionnel pour le médecin qui porte à la connaissance du procureur de la République des informations relatives à des faits de placement dans un état de sujétion, sans que l’accord de la victime soit nécessaire lorsque son âge ou une incapacité physique ou psychique l’empêche de se protéger. (C. Pén., Art. 226-14-2°bis). Chacun peut constater que la multiplication des hypothèses de faculté de signalement devient inquiétante quant à la survie de la notion de secret professionnel [4]. Pour nous, la multiplication des exceptions affaiblit le principe.


Conclusion

Le médecin, cet altruiste bienveillant, se voit désormais confier de nouvelles missions et de nouveaux outils. Les missions sont de repérer d’éventuelles maltraitances physiques, mais aussi des violences psychologiques voire de placement en état de sujétion, notion aux contours, pour l’heure, imprécis. Quant aux outils, ils portent principalement sur les technologies de communication. Il faudrait être extrêmement optimiste pour imaginer que l’adoption de la loi du 10 mai 2024 de lutte contre les dérives sectaires suffira à éradiquer toute forme de manipulation toxique des esprits. Dans le domaine sanitaire, cette loi apporte les moyens de lutter contre les manipulations les plus graves et les comportements les plus dangereux. Elle n’empêchera pas les discours délirants, les propos complotistes, ni les FakeNews. Seuls les comportements directement délétères pourront être poursuivis.
 
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Commentaire

Bravo à Bruno PY pour cet article remarquable
Une réserve un article sur ce sujet aurait du bénéficier d'un accès libre car il concerne tous les médecins et tous les patients.

Cet article doit être intégré au cursus des études de Médecine, de Pharmacie etc.

J'en ais extraie quelques lignes 

Pourquoi cet article est-il un article majeur ?

Pour une simple raison, du fait du manque actuel de médecin, les patients s'orientent de plus en plus vers les médecines parallèles et autres , et ça c'est  une catastrophe et c'est très grave

Dans mon département du Vaucluse, 20 à 30% des habitats n'on plus de médecin traitant. Alors en cas de problème ils s'orientent vers autre chose, tout ce qui est décrit dans cet article et ce quelque soit la gravité des affections présentées.

Les déserts médicaux font le lit des pseudo médecines à fort potentiel dangereux , c'est une réalité

Nous sommes dans le temps des FakeNews, y compris en médecine, les réseaux sociaux les entretienne, les accentue, les montres.......
 
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J'ai rédigé un article 
 " Médecine alternative et CANCER !"
https://medvasc.info/archives-blog/m%C3%A9decine-alternative-et-cancer

Le point de départ : 

Johnson SB, Park HS, Gross CP, Yu JB. Use of Alternative Medicine for Cancer and Its Impact on Survival. Utilisation de la médecine alternative pour le cancer et son impact sur la survie
J Natl Cancer Inst. 2018 Jan 1;110(1). doi: 10.1093/jnci/djx145. PMID: 28922780.
https://academic.oup.com/jnci/article/110/1/121/4064136?login=false

La conclusion :  5O % de plus de risque de décès en cas d'utilisation de médecines alternatives en cas de cancer par rapport au traitement du cancer prescrit de manière classique

Compléments d'infos

Les thérapies alternatives, également appelées médecines douces, sont différentes des traitement du cancer   Elles sont utilisées à la place des traitements contre le cancer. Elles peuvent prétendre traiter activement, voire guérir, le cancer. Mais il n'existe aucune preuve scientifique pour étayer ces affirmations.

De fausses allégations concernant les thérapies alternatives ont parfois conduit des personnes à refuser des traitements contre le cancer qui auraient pu les aider.


Aucune thérapie alternative n’a jamais prouvé son efficacité pour guérir le cancer ou ralentir sa croissance.

  • Les thérapies alternatives sont parfois commercialisées de manière très astucieuse. Cela signifie que lorsqu'on en entend parler ou qu'on en entend parler, elles semblent très efficaces.  

    Les thérapeutes peuvent utiliser un langage scientifique pour rendre leurs affirmations plus convaincantes. Mais beaucoup d'entre elles se basent sur des théories non prouvées ou réfutées sur la façon dont le cancer se développe ou persiste dans le corps .

  • Les affirmations concernant une thérapie alternative peuvent s’appuyer sur les résultats de tests effectués sur des cellules cancéreuses en laboratoire. Mais le corps humain est bien plus complexe que les conditions contrôlées des cellules en laboratoire. 

    La plupart des traitements qui semblent efficaces lorsqu’ils sont testés en laboratoire ne fonctionnent pas lorsqu’ils sont utilisés chez les personnes atteintes de cancer. C’est pourquoi il faut autant de temps pour développer de nouveaux traitements contre le cancer.

    •  

      De nombreuses thérapies alternatives s'appuient sur des témoignages ou des histoires individuelles pour prouver leur efficacité. Il s'agit du type de preuve le moins fiable. 

      En effet, il n'existe aucun moyen de vérifier si l'effet décrit par une personne est dû à la thérapie alternative ou à autre chose. Il n'est généralement pas non plus possible de vérifier si le récit de la personne est fiable, ni même si elle a existé ou a eu un cancer.

Obtenir des conseils et du soutien avant de recourir à une thérapie alternative

Si vous envisagez de recourir à des thérapies alternatives, parlez en à votre cancérologue pour obtenir des conseils et du soutien. Les médecins sont généralement favorables à l’utilisation de thérapies complémentaires qui pourraient les aider à mieux faire face à leur maladie. Mais ils déconseillent généralement le recours à des thérapies alternatives.

Si vous décidez de recourir à une thérapie alternative, il est important de vérifier qu'elle est sans danger. Vérifiez toujours les qualifications du thérapeute. Les thérapies alternatives peuvent être coûteuses et certaines peuvent entraîner des effets secondaires graves. Elles peuvent également vous rendre malade et nuire à votre santé.

https://www.macmillan.org.uk/cancer-information-and-support/treatment/types-of-treatment/alternative-therapies


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Il y a trois phases successives:

La phase d’approche

Le message de l’organisation sectaire ne sera jamais: « Nous sommes une organisation sectaire, mais nous allons vous aider ». Le discours sera fondé sur des moyens d’approche plus subtils qui dissimulent l’appartenance à un mouvement à risque.

Très variés, ces discours sont toutefois assez reconnaissables :

  • * approche séduisante pour une offre de développement personnel, de spiritualité, de thérapie ;
  • * promesse de perfectionnement personnel, de bonheur, d’amitié fraternelle ;
  • * proposition de réconfort dans l’adversité ;
  • * promesse de guérison par des médecines « parallèles » et « indolores »…

Ce n’est jamais le malade qui va vers le mouvement sectaire, mais c’est ce dernier qui vient vers lui, par différents procédés :

  • * le bouche-à-oreille ;
  • * la présence sur des forums ou des sites Internet ;
  • * la remise sur la voie publique  de tests de personnalité gratuits;
  • * l’envoi de prospectus à domicile ou leur diffusion dans certains magasins alimentaires ou de bien-être ;
  • * la distribution de publications invitant à prendre contact avec tel centre de psychothérapie ou de remise en forme ;
  • * la diffusion de publicités ou de messages sur certains forums ou dans des salons de santé et/ou de bien-être.

Les techniques sont multiples. Cette phase d’approche est « indolore ».

La phase de séduction

Celle phase est celle où l’on vante les mérites supposés de la méthode ou de l’appareil :

  • * on présente des gens satisfaits et épanouis ;
  • * on invite à une randonnée pour « détoxifier » en jeûnant ;
  • * on met en avant des méthodes miracles pour des maladies graves ;
  • * on vante les avantages de certaines pratiques comme moyen de « déstresser » ;
  • * le mouvement sectaire ou le pseudo thérapeute va jusqu’à montrer des photographies de personnalités qui sont supposées avoir suivi les mêmes cures.

L’environnement sectaire est présenté comme étant chaleureux, familial, souvent proche de la nature et de considérations « environnementales » permettant «un retour aux sources».

La phase de soumission

Grâce à son offre de pseudo soin, le thérapeute sectaire va progressivement exercer une véritable emprise mentale sur son « patient ».

La relation va se baser sur l’admiration du patient envers son gourou, allant jusqu’à la soumission. Grâce à la sujétion psychologique qu’il exerce, le « thérapeute » va exiger des sommes de plus en plus exorbitantes, convaincre son patient de participer à des conférences, séminaires, retraites, cures…, parfois organisées à l’étranger. L’arrêt définitif du traitement conventionnel suit souvent cette phase. En cas de mise en cause de ses méthodes par les proches de la victime, il parviendra même à obtenir la rupture avec le milieu familial, amical ou professionnel de cette dernière.  C’est la dépendance totale.

Quelles sont les techniques de conditionnement le plus souvent employées ?

  • * Période de fragilité repérée: deuil, chômage, échec scolaire, difficultés professionnelles, rupture sentimentale, maladie grave, vieillesse, solitude…
  • * Flatterie : développement du potentiel exceptionnel de la victime, plein épanouissement dans le groupe, redécouverte de soi…
  • * Peur : annonce de catastrophes personnelles ou générales (apocalypse),
  • * Invitation à des séminaires avec soumission à l’autorité, exercices physiques extrêmes, nourriture insuffisante, privation de sommeil…
  • * Confession publique : instillation de phobies, auto-accusation, chantage
  • * Coupure avec le milieu d’origine pour bénéficier d’une « renaissance personnelle »
  • * Impossibilité de poser des questions
  • * Exigences financières allant jusqu’à l’endettement
  • * Vie sexuelle régentée : mariages ou séparations imposés ; éventuellement inceste ou pédophilie, voire prostitution
  • * Déracinement : géographique, culturel, linguistique ; confiscation des papiers d’identité ; attribution d’un nouveau nom
  • * Dénigrement de la médecine conventionnelle sur fond de théorie du complot
  • * Explication simpliste de processus complexes (le cancer du poumon est dû à la culpabilité du fumeur par exemple).

Ces techniques sont observées notamment dans les communautés thérapeutiques. Par exemple, un gourou avait créé dans le Sud Ouest de la France, une ferme destinée aux malades atteints de cancer. Il leur proposait une « thérapie par l’étreinte ».

 

https://www.miviludes.interieur.gouv.fr/quest-ce-quune-d%C3%A9rive-sectaire/o%C3%B9-la-d%C3%A9celer/les-d%C3%A9rives-sectaires-dans-le-domaine-de-la-sant%C3%A9/comme#:~:text=Ces%20techniques%20sont%20observ%C3%A9es%20notamment,th%C3%A9rapie%20par%20l'%C3%A9treinte%20%C2


A RELIRE

Désinformation médicale, ça suffit !

"La désinformation vise à fausser le jugement de l’homme afin d’égarer son jugement, sa décision et son action. Sa mise en œuvre soigneusement planifiée, mais parfois improvisée dans l’urgence de l’affrontement, repose sur une combinaison de procédés et de vecteurs orientés vers des cibles. Au regard de la théorie de l’information, la désinformation serait alors un mécanisme d’implantation et de développement de l’entropie ! On pourrait la comparer non pas à ces virus informatiques qui progressivement détruisent les données, mais à ceux qui modifieraient imperceptiblement les données initiales afin de fabriquer un leurre. L’agression par la désinformation consiste à fausser la compréhension d’une situation." François Géré


https://www.cairn.info/dictionnaire-de-la-desinformation--9782200257729-page-57.htm


https://medvasc.info/archives-blog/d%C3%A9sinformations-m%C3%A9dicale-%C3%A7a-suffit

La LOI in extenso

LOI n° 2024-420 du 10 mai 2024 visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaires et à améliorer l'accompagnement des victimes 
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049523123

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