"Qui mieux que vous sait vos besoins ? Apprendre à se connaître est le premier des soins... "Jean de La Fontaine
“L'enthousiasme est à la base de tout progrès.” Henry Ford
"La perplexité est un mirage de points d'interrogation."Haimer-abdou
« Les gens bien portants sont des malades qui s’ignorent. » Dr Knock
Comment devenir un bon médecin , le remarquable livre du Pr Dan Lipsker (Ed Elsevier Masson / 2023) sera ma base de travail
Le chapitre 16 est une Check-List des qualités pour être un bon médecin
J'en retiendrai uniquement les titres de cette liste avec des commentaires personnels et, en ajoutant d'autres
1. Des qualités humaines
Ne pas perdre de vue que le patient "celui qui souffre" est un être humain et non une "chose". Cet être humain a une histoire à raconter , cette histoire va orienter le ou les diagnostics. Peu important sa façon de parler, chaue être humain est capable d'exprimer une souffrance qu'il soit dément, qu'il ait des diffucultés à s'exprimer. Il faut donc être à l'écoute, poser les bonnes questions. Il faut de l'empathie et de la compassion ni trop peu et ni trop. La consultation va vous faitre entrer dans une histoire de vie. Un élément majeur. Sa manère de vivre aujourd'hui et celle d'hier (les antécédents) sont essentiels. L'être humain, sa vie, son histoire, son entourage, doit être au centre de nos préoccupations car nous sommes là pour protéger le patient et répondre à sa souffrance.
“Le fait est que les qualités, toutes les qualités, réclament une constante vigilance, un esprit critique jamais en défaut, un travail continuel de l'intelligence et du coeur.” Francesco Alberoni
2. Des qualités sensorielles
Mon ancien Patron grand médecin interniste à Montpellier, nous enseignait une approche clinique sensoreille. Cette approche c'est la vue, l'ouie, le toucher, l'odorat. Au delà du regard du patient, il faut aller vers une anlyse exhaustive d'un patient "en slip". Combien de médecins font déshabiller un patient à chaque consultation ? Pour porter le bon diagnostic nos sens doivent être en éveil...l'odeur du tabac, de l'hyperglycémie, de l'insuffisance rénale de la gangrène, de l'infection et bien d'autres encore. Une simple discussion sera peu rentable mais attention lorsque le patient raconte il ne faut pas oublier que le patient a presque toujours raison lorsqu'il exprime une souffrance . Mais attention aux patients qui minimisent, qui sont dans le déni, attention aux simulateurs et enfin sachons reconnaître les auto mutilations.
“En chaque sens sont les cinq autres.” Juan Ramon Jimenez
3. De la connaissance et des compétences
La médecine c'est étudier en permanence afin de rester compétent. Ces compétences on les acquière chaque jour car chaque histoire médicale est différente. Mais dans le même temps la formation médicale devrait être obligatoire et sanctionnable. Nous sommes en, 2023 , DPC triennale "obligatoire" , cela ne rime à rien . Pas de sanction si le médecin ne continue pas à se former. Vraiment "on marche sur la tête"
" Un médecin est un étudiant jusqu'à sa mort, une fois qu'il ne se considère plus comme un étudiant, le médecin en lui meurt " Sir William Osler........La médecine est une expérience d'apprentissage continu et vous ne cesserez jamais d'apprendre et de rechercher de nouvelles idées et inventions pour le bien de l'humanité."
4. Une importante capacité de travail et de résistance aux contraintes
La médecine impose un travail énorme de chaque jour. Losqu'une journée de consutation se termine, quelque fois tard on rentre à la maison fatigué avec dans la tête les cas difficiles de la journée mais aussi tous les cas des jours précédents. Il en est de même pour toutes les spécialités médicales qui ont chacune des spécificités. Il est difficile de faire le vide dans sa tête pour les médecins mais aussi pour tous les métiers. La particularité du nôtre c'est que nos patients sont des humains avec leurs caractères, leurs habitudes, leurs demandes, leurs exigences , leurs croyances, leur savoir, leurs contradictions etc. Nous ne sommes pas médecin pour expédier les affaires courantes, bien au contraire. Nous ne sommes pas des gestionnaires de Santé.
“Trois facultés sont dites essentielles au développement de la mentalité : l'observation, la concentration, l'action.” Luc Rochefort
5. Des capacités intuitives
L'intuition est la conséquence de l'expérience, elle naît de l'expérience. Nous avons dans notre tête des milliers de patients en mémoire, ces patients nous alertent indirectement en examinant un patient et l'on se dit j'ai déjà vu un cas similaire, le puzzle se reforme. Après 40 ans d'exercice , je suis au maximum de mes capacités intuitives. L'intuition c'est faire rapidement le distinguo entre ce qui est grave et ce qui est bénin. Mais c'est aussi la perception que la patient soit raconte n'importe quoi ou qu'il vous méne en bâteau.L'intuition c'est faire la part du vrai et du faut. L'intuition c'est de comprendre que le patient minimise les choses , souvent c'est le cas de nos confrères. L'intuition elle est diagnostique mais aussi une aide à la thérapeutique. Quelque fois il faut demander au patient de raconter à nouveau ce qu'il ressent car l'intuition vous dit que la chronologie des faits est invraisemblable.
"La valeur d'un homme tient dans sa capacité à donner et non dans sa capacité à recevoir." Albert Einstein
6. Une importante capacité de concentration
La concentration est nécessaire particulièrement en médecine. L'écoute du patient est très importante, il faut donc rester concentré. Voire les patients complexes en fin de journée, et donner "du temps au temps" (Cervantés). La succession des patients au cours d'une journée de consultation ou d'actes techniques peut s'avérer épuissante, mais il faut rester concentrer, c'est indispensable; Chaque nouveau patient est une nouvelle histoire et il faut "entrer" dans cette histoire.
“Ecoute ton cerveau, il est plus intelligent que toi.” Philippe Michel
7. De grandes qualités cognitives et de réflexion ainsi qu'un esprit critique
La mémoire : capacité à retenir des informations visuelles, verbales à court et long terme.
La mémoire de travail : manipuler une information en mémoire (exemple du calcul mental).
Les fonctions exécutives : capacités à s’organiser, à mettre en place des stratégies pour faire face à des situations inhabituelles.
Les fonctions visuo-spatiales : capacité à s’orienter et se repérer.
La cognition sociale : : ce sont les capacités à comprendre les autres, à identifier les différentes émotions et à interpréter correctement son environnement
On rajoutera la nécessité d'être capable de synthétiser, c'est le famaux "au total" en fin de lettre de consultation ou du compte rendu du scanner et de l'IRM. Cette synthèse c'est pour le médecin qui a adressé un patient mais c'est aussi destiné au patient. En fin de consultation je lis ma lettre au patient afin de saisir ce qu'il a compris et surtout ce qu'il n'a pas compris.
"Ayez le culte de l'esptit critique" Louis Pasteur
8. Des qualités d'adaptation et d'improvisation
Le médecin doit s'adapter au discours du patient. Une même maladie est exprimée de manière très différente d'un patient à l'autre, il faut donc s'adapter. Improviser pour expliquer avec des mots simples, voire en dessinant sur une feuille blanche ce que l'on va faire au patient ou lui expliquer un mécanisme. Ne pas hésiter à aller sur google images avec le patient, par exemple pour lui expliquer ce qu'est un stent, une endoprothèse aortique, une fistule artério veineuse pour hémodialyse etc. Une image est souvent mieux mémorisée qu'un écrit. L'explication au patient doit être adaptée à celui qui la reçoit. Ne pas hésiter à tenir compte du métier du patient poiur improviser une explication qu'il saisira mieux.
9. De la pédagogie
La pédagogie est la base des explications que le médecin doit au patient. Il faut être clair, simple et s'adapter au niveau de connaissance du patient. Expliquer, encore expliquer, toujours expliquer au pateint c'est notre credo. Expliquer nos décisions, expliquer le diagnostic, expliquer les prescriptions, expliquer une imagerie, ces explications évitent un reproche des patients : "il ne m'a pas expliqué". Il faut savoir tout dire et quand on ne sait pas, et bien on le dit et on prend l'avis d'un confrère. Nul ne peut tout savoir. Enfin scahez faire parler l'écho : il est intéressant de faire parler l'écho afin d'expliquer au patient ce dont il souffre et ce en temps réel. Le scanner, l'IRM et l'échographie appartiennent aux examens qui rendent notre organisme transparent. L'échographie en temps réel permet de confronter le patient à ce qui se passe au "coeur" de ses organes. Cette visualisation est plus percutante que des images figées et elle est plus instructive. Ainsi expliquer au patient ce que l'on voit en temps réel doit être accompagné d'explications compréhensibles par le plus grand nombre, donc simples et claires. On se situe bien au-delà des images fixes d'échographie, du scanner et de l'IRM. Voire ce qui se passe "à l'intérieur" et en mouvement change tout pour le patient. Idéalement un écran fixé au-desssus du lit d'examen permet cette visualisation. Il est alors plus facile pour lui de prendre la réelle dimension de ce qui va et de ce qui ne va pas.C'est ainsi que l'on fait parler l'écho .La réalisation d'une échographie obstétricale est l'exemple type de "faire parler l'écho". Le dialogue médecin, mère, père est alors à son maximum.
“Quels pédagogues nous étions, quand nous n'avions pas le souci de la pédagogie !” Daniel Pennac
L'INCERTITUDE
"L’incertitude est omniprésente dans la pratique médicale. Elle apparaît quand les données à disposition nepermettent pas de prédire avec exactitude le devenir du patient. Paradoxalement, malgré l’augmentation des connaissances médicales, elle semble s’accroître dans la pratique médicale. Bien que présente à chaque étape de la prise en charge du patient, cette incertitude est peu discutée avec lui. Cependant, il existe une nécessité éthique et légale à sa communication avec le patient. il faut décrire les barrières et les conséquences de la communication de l’incertitude avec le patient et de proposer des stratégies pour améliorer sa communication."
• Il existe un impératif éthique et légal à la communication de l’incertitude avec le patient
• Selon le contexte, la communication de l’incertitude a un impact variable sur le patient, la prise
de décision et la relation entre le patient et le médecin
• Les stratégies actuelles consistent à évaluer le souhait du patient d’être informé de l’incertitude,
à présenter les informations de manière simple et compréhensible et à soutenir le patient dans la
gestion de l’incertitude "
https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2023/revue-medicale-suisse-813/communiquer-l-incertitude-un-mal-necessaire
“La connaissance progresse en intégrant en elle l'incertitude, non en l'exorcisant.” Edgar Morin
10. De la courtoisie et de l'humilité
L'humilité signifie reconnaître ses limites et être ouvert d'esprit envers les idées et les perspectives des autres, y compris celles de ses patients. Cela peut aider les médecins à mieux comprendre les besoins et les préoccupations de leurs patients, ce qui peut améliorer la qualité des soins qu'ils fournissent.
La courtoisie avec les patients est importantes, elle est la fois nécessaire et obligatoire. Le respect de l'autre est la base d'une consultation. Aborder chaque patient avec attention, politesse et tolérance, n'avoir aucun à priori avec quiconque.
"Lorsque nous critiquons, il faut le faire avec une humilité et une courtoisie qui ne laisse subsister aucune amertume." Gandhi
11. De la motivation , de la curiosité intellectuelle et même de la passion
Un médecin ne doit pas être passif face au patient . Chaque consultation obéit à des régles strictes . L'anamnèse, l'interrogatoire, l'examen clinique, le diagnostic, la thérapeutique, les explications, le suivi organisé et tout ceci avec passion, avec fougue. Au delà de la consultation les patients parlent de leur métier, de leur situation familiale. Il faut donc être curieux de tout, être au courant du plus grand nombre des choses qui font la vie. Quand on a la passion de ce métier tout fonctionne, tout s'enchaîne mots après mots pour disséquer les maux, mieux les comprendre.
12. Un grand sens de la responsabilité
“La responsabilité ne peut pas être partagée.” Robert Heinlein .....sauf en RCP
13. Une conscience professionnelle
Etre responsable de nos actes, du diagnostic, du traitement mais aussi de l'erreur. C'est la base de l'ecercice de la médecine et ça s'appelle le responsabilité professionnelle. En cas d'erreur de diagnostic, de thérapeutique ou autre, nous ne devons pas fuir mais être présent pour accompagner le patient et l'aider. et s'expliquer dans le calme; Quand je sui confonté à une discordance entre un écho Doppler, un scanner ou une IRM, je reconvoque immédiatement le patient et je refais l'examen (gratuitement) et après on en rediscute.
“Plaider l'ignorance n'enlèvera jamais notre responsabilité.” John Ruskin
14. De la sérénité et du calme fondés sur des valeurs solides
Le médecin a besoin de sérénité dans sa vie "intérieure",dans sa vie familiale pour être disponible auprès des patients. Il doit se concentrer afin de fixer son attention sur chaque patient et de n'en négliger aucun. Le médecin a ses croyances, ses convictions , son expérience, ses états d'âmes, ses soucis aussi mais face au patient il doit être à la fois serin et travailler dans la sérénité. Une de ses principales qualités dans ce contexte le BON SENS CLINIQUE et le BON SENS tout simplement. Il doit être pragmatique, être capable d'admettre quelque fois des situations inattendues, il doit être capable de se controler, d'avoir de temps en temps une réflexion accélérée qui peut s'avérer nécessaire. Prendre les bonnes décisions n'est pas toujours aisée,mais avec l'expérience, l'intuition, avec son savoir-faire aucune situation n'est sans ressource.
"Avoir du bon sens est inné. Avoir suffisamment de bon sens fait le génie." Geirges Bernard Shaw
15. Ne pas soigner ses proches
Question difficile mais effectivement il ne faut pas soigner ses proches car nos notre jugement est affectivement impliqué et donc il n'est pas objectif. On a tendance à sous prescrire ou sur prescrire. Agir en cas de danger vital, OUI. Donner un conseil, une adresse OUI , mais pas plus.On manque de discernement, d'objectivité avec sa famille, alors il vaut mieux éviter et faire confiance aux médecins qui sont à distance de l'environnement familial.
"Ceci est notre première tâche : prendre soin de nos enfants." Barack Obama
16. Attention à l'INERTIE CLINIQUE (spécialiste Pr Gérad Reach)
"Première loi du mouvement, du principe d'inertie : Tout corps pésévère dans l'état de repos ou de mouvement uniforme en ligne droite dans lequel il se trouve, à moins qu'une force n'agisse sur lui, et ne le contraigne à changer d'état" Sir Issac Nexton, Principes mathématiques de la philiosophie naturelle (1687), taduction par Emmile du Châtelet (1756), citation retrouvée dans le livre de Gérard Reach 'l'Inertie clinique
Je retiendrai deux point importants l'INERTIE CLINIQUE (MEDICALE ) des médecins et la NON OBSERVANCE des patients. L'inertie clinique d'après Gérard REACH se résume par la reconnaissance d'un problème médical donné , mais pas de passage à l'acte, par exemple augmenter une dose de statine car la cible LDL n'est pas atteinte.A l'inertie clinique s'additionne aussi l'inertie thérapeutique.
https://medvasc.info/1649-inertiu-medicale-etc
Ce phénomène n'est pas rare, loin de là.
17. Etre conscient de la faible compliance des patients à nos prescrions médicamenteuses
La non observance des patients vient en plus compliquer la situation et on peut ajouter les recherches sur Google des patients qui vient renforcer cette non observance. Enfin l'entourage "éclairé " du patient , apporte la cerise sur le gâteau de la non observance.La multiplicité des recommandations amène aussi son lot d'incertitude. Trop de recommandations sur le même sujet tue la recommandation la plus pertinente. Je vous conseille pour réfléchir sur ce sujet oh combien important de lire les livre ese Gérard Reach : l'INERTIE CLINIQUE, une critique de la raison médicale de 2012 et plus récemment du même auteur POUR UNE MEDECINE HUMANAINE de 2022. On y trouve toutes les bonnes solutions pour une médecine plus raisonnée.
Soyons humbles quand on prescrit ! L'humilité une qualité essentielle du "bon médecin"
18. Un truc en plus : le NUDGE médical
https://medvasc.info/1155-nudge-et-m%C3%A9decine
Un exemple : plaques carotidiennes : un nudge efficace : visualisation de la maladie athéroscléreuse asymptomatique pour une prévention cardiovasculaire optimale (VIPVIZA) étude publiée dans le Lancet (https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30522919/). But de cette étude déterminer si les informations picturales échographiques sur l'athérosclérose carotidienne sub-clinique, ciblant à la fois les médecins de soins primaires et les individus, améliorent la prévention et bien oui.La prise de cionscience de la nécessité de changer de vie et de contoler les facteurs de risque est au rendez-vous. Cela fait 10 ans que j'utilise ce procédé, le patient dispose d'un écran vidéo en face de lui. En faisant l'examen les plaques sont décrites.....la suite est simple comment fait-on pour les faire disparaître et de là, la discusion née et elle est fructueuse....c'est un moyen "d'emmener" le patient vers une correction des FDRCV renforcée.Effet nudge réussi.Changer les comportements de manière douce, c'est aussi utliser le caractère subliminal des faits et des choses. C'est influencer le patient "sur la pointe des pieds", c'est du nudge aussi.
Ne pas oublier enfin , le deuxième avis : https://medvasc.info/1767-le-deuxi%C3%A8me-avis
J'ai posé la question à l'IA ; qu'est ce qu' un bon médecin ?
Préambule nécessaire
Voici la réponse :
Voici quelques qualités importantes à posséder pour l'IA :
-
Compassion : Un bon médecin doit être empathique et attentionné envers ses patients et leurs familles, et doit avoir un véritable désir de les aider.
- Empathie et compassion : Les médecins doivent être capables de comprendre et de comprendre les expériences, les émotions et les besoins de leurs patients.
-
L'éthique médicale est un ensemble de principes moraux qui guident la pratique médicale. Il se concentre sur les obligations et les responsabilités des médecins envers leurs patients et sur les valeurs fondamentales qui sous-tendent leur travail, telles que la dignité, la confidentialité et la justice. Les principaux principes éthiques en médecine incluent le respect de la dignité et de la vie privée du patient, le devoir de fournir des soins de qualité, la responsabilité de protéger les informations confidentielles du patient et de ne pas les divulguer sans leur consentement, et le devoir de respecter les décisions du patient en matière de soins.Le respect de l'autonomie du patient est également un élément important de l'éthique médicale. Cela signifie que les médecins doivent respecter les choix et les décisions du patient en matière de soins, même s'ils ne sont pas d'accord avec eux. Les médecins doivent également être transparents et honnêtes avec leurs patients et leur fournir toutes les informations nécessaires pour prendre une décision éclairée sur leur traitement.L'éthique médicale est un domaine en évolution constante et les médecins sont tenus de se tenir informés des dernières avancées en matière d'éthique médicale et de les intégrer dans leur pratique. Les codes déontologiques et les recommandations éthiques peuvent varier d'un pays à l'autre, mais les principes fondamentaux restent les mêmes.
Les médecins sont tenus de suivre ces principes pour garantir qu'ils exercent leur profession avec intégrité et en respectant les droits et les intérêts de leurs patients. -
Compétences en communication : un bon médecin doit être capable de communiquer efficacement avec ses patients et d'expliquer les conditions médicales et les traitements de manière claire et compréhensible.
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Souci du détail : Un bon médecin doit être méticuleux et précis dans son travail, et doit être capable de diagnostiquer et de traiter avec précision ses patients.
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Adaptabilité : La médecine est un domaine en constante évolution, et un bon médecin doit être capable de s'adapter aux nouvelles avancées et technologies médicales.
- Endurance physique et mentale : Les longues heures et la nature physiquement et émotionnellement exigeante du travail exigent une constitution solide et un engagement à prendre soin de soi.
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Compétences en résolution de problèmes : Un bon médecin doit être capable de diagnostiquer et de traiter des patients souffrant de troubles médicaux complexes et doit posséder de solides compétences en résolution de problèmes.
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Patience : Un bon médecin doit être patient, surtout lorsqu'il s'agit de patients difficiles ou de cas médicaux complexes.
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Leadership : Un bon médecin doit être capable de diriger et de gérer son équipe médicale et doit être capable de déléguer efficacement les responsabilités.
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Professionnalisme : Un bon médecin doit être professionnel en tout temps et doit maintenir des normes éthiques et morales élevées dans sa pratique.
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Apprentissage continu : Un bon médecin doit s'engager à poursuivre sa formation et à se tenir au courant des dernières avancées et pratiques médicales.
Tout d'abord si c'est le cas il faut le dire et mettre le lien, c'est le minimum.
Ce qui est perverse c'est se servir de phrases ou bout de phrase et les inclure dans son texte , heureusement avec un logiciel adapté c'est décelable.
Dans un texte précédent j'avais commencé une réflexion sur ce sujet : https://medvasc.info/1929-l-ia-se-d%C3%A9mocratise-pour-le-bien-ou-le-pire
Les points retenus
Cet outil est à la fois fabuleux et hyper-dangereux
Fabuleux parce que cela fonctionne dans toutes les langues
Fabuleux car en médecine les pistes sont nombreuses
Dangereux, car à terme, on ne saura plus qui a écrit quoi, dans un roman, un essai, un article médical etc
Dangereux, car on assiste à un pillage de la propriété intellectuelle
Dangereux, car c'est gratuit et accessible à toutes et à tous
Dangereux, car c'est pire que le COPIER/COLLER
Mai l'IA est-elle utile pour la médecine ?
https://chat.openai.com/chat/1ae35045-fe16-4bd4-b18a-b9bbcff59d72
Oui, l'intelligence artificielle (IA) a le potentiel d'être extrêmement utile dans le domaine de la médecine. En fait, l'IA est déjà utilisée de diverses manières pour améliorer les résultats des soins de santé et rendre la prestation des services médicaux plus efficace et efficiente. Voici quelques exemples :
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Diagnostic et planification du traitement : l'IA peut être utilisée pour analyser des images médicales et d'autres données afin d'aider au diagnostic et à la planification du traitement. Par exemple, les algorithmes d'IA peuvent être formés pour identifier et classer les maladies sur la base d'images médicales, telles que les rayons X ou les IRM.
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Analyse prédictive : l'IA peut être utilisée pour analyser de grandes quantités de données sur les patients afin d'identifier des modèles et de faire des prédictions sur les résultats de santé. Cela peut aider les spécilaiste en de soins de santé à prendre des décisions plus éclairées concernant les soins et le traitement des patients.
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Médecine personnalisée : l'IA peut être utilisée pour analyser les données individuelles des patients et prédire le meilleur traitement en fonction des caractéristiques et de l'historique uniques de ce patient.
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Découverte de médicaments : l'IA peut être utilisée pour analyser de grandes quantités de données liées aux interactions médicamenteuses, à l'efficacité et à la sécurité afin d'aider à identifier de nouveaux traitements et à améliorer ceux qui existent déjà.
Ce ne sont là que quelques exemples de la manière dont l'IA peut être utilisée en médecine. L'utilisation de l'IA dans les soins de santé en est encore à ses débuts, mais elle a le potentiel de révolutionner la manière dont les services médicaux sont fournis et d'améliorer les résultats de santé pour les patients.
L'IA est'elle utile en médecine ?
REPONSE LITTERATURE MEDICALE
"L'intelligence artificielle (IA) est un domaine de l'informatique qui vise à imiter les processus de pensée humaine, la capacité d'apprentissage et le stockage des connaissances. Des techniques d'IA ont été appliquées en médecine cardiovasculaire pour explorer de nouveaux génotypes et phénotypes dans les maladies existantes, améliorer la qualité des soins aux patients, permettre la rentabilité et réduire les taux de réadmission et de mortalité. Au cours de la dernière décennie, plusieurs techniques d'apprentissage automatique ont été utilisées pour le diagnostic et la prédiction des maladies cardiovasculaires. Chaque problème nécessite un certain degré de compréhension du problème, en termes de médecine cardiovasculaire et de statistiques, pour appliquer l'algorithme d'apprentissage automatique optimal. Dans un avenir proche, l'IA entraînera un changement de paradigme vers la médecine cardiovasculaire de précision. Le potentiel de l'IA en médecine cardiovasculaire est énorme ; cependant, l'ignorance des défis peut éclipser son impact clinique potentiel. Cet article donne un aperçu de l'application de l'IA dans les soins cliniques cardiovasculaires et discute de son rôle potentiel dans la facilitation de la médecine cardiovasculaire de précision."
Krittanawong C, Zhang H, Wang Z, Aydar M, Kitai T. Artificial Intelligence in Precision Cardiovascular Medicine. J Am Coll Cardiol. 2017 May 30;69(21):2657-2664. doi: 10.1016/j.jacc.2017.03.571. PMID: 28545640.
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0735109717368456?via%3Dihub
"Au cours de la dernière décennie, l'intelligence artificielle (IA) a largement contribué à la résolution de divers problèmes médicaux, dont le cancer. L'apprentissage en profondeur (DL), un sous-domaine de l'IA, se caractérise par sa capacité à effectuer une extraction automatisée de caractéristiques et a un grand pouvoir dans l'assimilation et l'évaluation de grandes quantités de données complexes. Sur la base d'une grande quantité de données médicales et de nouvelles technologies informatiques, l'IA, en particulier la DL, a été appliquée dans divers aspects de la recherche en oncologie et a le potentiel d'améliorer le diagnostic et le traitement du cancer. Ces applications vont de la détection précoce du cancer, au diagnostic, à la classification et au classement, à la caractérisation moléculaire des tumeurs, à la prédiction des résultats des patients et des réponses au traitement, au traitement personnalisé, aux flux de travail de radiothérapie automatique, la découverte de nouveaux médicaments anticancéreux et les essais cliniques. Dans cette revue, nous avons présenté le principe général de l'IA, résumé les principaux domaines de son application pour le diagnostic et le traitement du cancer, et discuté de ses orientations futures et des défis restants. Alors que l'adoption de l'IA dans l'utilisation clinique augmente, nous prévoyons l'arrivée de soins contre le cancer basés sur l'IA."
Chen ZH, Lin L, Wu CF, Li CF, Xu RH, Sun Y. Artificial intelligence for assisting cancer diagnosis and treatment in the era of precision medicine. Cancer Commun (Lond). 2021 Nov;41(11):1100-1115. doi: 10.1002/cac2.12215. Epub 2021 Oct 6. PMID: 34613667; PMCID: PMC8626610.
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0735109717368456?via%3Dihub
"L’intelligence artificielle (IA) est un domaine de recherche en pleine expansion et promis à un grand avenir. Ses applications, qui concernent toutes les activités humaines, permettent notamment d’améliorer la qualité des soins. L’IA est en effet au cœur de la médecine du futur avec les opérations assistées, le suivi des patients à distance, les prothèses intelligentes, ou encore les traitements personnalisés grâce au recoupement de données (big data)… Dans ce cadre, les chercheurs développent des approches et techniques multiples, du traitement des langues et de la construction d’ontologies, à la fouille de données et à l’apprentissage automatique. Il est toutefois indispensable que le grand public comprenne comment fonctionnent ces systèmes pour savoir ce qu’ils font et surtout ce qu’ils ne font pas. Le robot omniscient, qui pour beaucoup symbolise l’IA, n’est pas pour demain !"
https://www.inserm.fr/dossier/intelligence-artificielle-et-sante/
"Ophtalmologie, gastro-entérologie, dermatologie, cancérologie, chirurgie, anatomie pathologique, épidémiologie, psychiatrie, organisation hospitalière… : aucun champ de la médecine n’échappe à la révolution numérique en cours.
L’intelligence artificielle, le traitement numérique des données, la robotisation, les interfaces cerveau-machine, promettent des choses aussi diverses que le traitement personnalisé des tumeurs cancéreuses, l’organisation des urgences hospitalières, la chirurgie de précision, la commande de prothèse de membre par la pensée, le développement de logiciel conversationnel à même de repérer les risques suicidaires…Où se situe la France dans la recherche sur ces thématiques innovantes ? Comment obtenir des données structurées et utilisables ? Comment les protéger ? Comment un algorithme incapable de bon sens peut-il néanmoins exceller dans certaines tâches spécialisées ? Peut-on prédire l’impact à venir sur la distribution des emplois ? Comment obtenir, et mériter, la confiance du public ?Cet ouvrage, que les auteurs ont voulu le plus accessible possible, est né de la rencontre d’un mathématicien, Cédric Villani, attaché à montrer les promesses de l’intelligence artificielle, avec un chirurgien chercheur, Bernard Nordlinger, qui mène d’ambitieux essais thérapeutiques pour améliorer le traitement des cancers, rejoints par Olivier de Fresnoye. Il reflète les travaux du groupe de travail « Intelligence artificielle et santé » créé par l’Académie nationale de médecine et l’Académie des sciences."
https://www.cnrseditions.fr/catalogue/biologie-et-sante/medecine-et-intelligence-artificielle/
"Les systèmes d’intelligence artificielle (IA) sont très prometteurs pour améliorer les soins médicaux et les résultats en matière de santé. En tant que tel, il est crucial de s’assurer que le développement de l’IA clinique est guidé par les principes de confiance et d’explicabilité. Mesurer les connaissances médicales de l’IA par rapport à celles des cliniciens humains experts est une première étape cruciale dans l’évaluation de ces qualités. Pour ce faire, nous avons évalué les performances de ChatGPT, une IA basée sur le langage, lors de l’examen de licence médicale des États-Unis (USMLE). L’USMLE est un ensemble de trois tests normalisés de connaissances de niveau expert, qui sont requis pour l’autorisation d’exercer la médecine aux États-Unis. Nous avons constaté que ChatGPT fonctionnait au seuil de réussite de 60 % ou presque. Étant le premier à atteindre ce point de référence, cela marque une étape importante dans la maturation de l’IA. De manière impressionnante, ChatGPT a pu atteindre ce résultat sans l’apport spécialisé d’entraîneurs humains. En outre, ChatGPT a montré un raisonnement compréhensible et des connaissances cliniques valides, donnant une confiance accrue à la confiance et à l’explicabilité. Notre étude suggère que les grands modèles linguistiques tels que ChatGPT peuvent potentiellement aider les apprenants humains dans un contexte d’éducation médicale, en prélude à une intégration future dans la prise de décision clinique."
Performance de ChatGPT sur USMLE: potentiel pour la formation médicale assistée par l’IA à l’aide de grands modèles de langage | PLOS Santé numérique
La SYNTHESE des SYNTHESES, la consultation médicale qui entraînera la DECISION MEDICALE