Vaccination : une remise en cause intolérable

 

“Je suis en colère contre les ‘antivax’, qui accroissent l’irrationalisme et l’antihumanisme” Francis Wolf

"Il n'y a pas de vaccin contre la stupidité." Albert Einstein


 « La mésinformation est définie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme la diffusion de fausses informations par ses auteurs sans intention de nuire ou d’induire en erreur. La désinformation, elle, est conçue ou diffusée en toute connaissance de cause avec l’intention volontaire de tromper et de nuire" (ministère de la Santé, France, 2025)
  • " Omniprésentes sur les réseaux sociaux, les informations trompeuses ou inexactes dans le domaine de la santé sont facilement propagées et peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé des individus. " (ministère de la Santé, France, 2025)

  • "La désinformation en santé est devenue une menace sociétale majeure. Elle exploite la peur, sape la confiance du public et entrave l'action collective, menant certains patients à abandonner des traitements validés au profit de solutions non fondées " (The Lancet cité dans Fréquence Médicale, 2025)

 



RAPPEL 

Louis Pasteur, scientifique français, inventeur du vaccin contre la rage en 1885.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_vaccination




RISQUES et AVANTAGES
Eric J. Rubin , MD, Ph.D.
Publié le 24 septembre 2025 : NEJM
DOI : 10.1056/NEJMe2513817
Article libre d'accès
 
Selon le Conseil national de la sécurité, le risque de mourir dans un accident de la route au cours de sa vie en 2023 était de 1 sur 95, soit un peu plus de 1 %.

Malgré cela, la plupart d'entre nous conduisent quotidiennement.
 
Nous faisons tous un calcul : conduire est important pour notre travail et notre mode de vie, et le risque est plutôt faible. De plus, nous savons que les gouvernements ont des réglementations telles que les examens de conduite pour l'obtention du permis, la suspension du permis pour les conducteurs dangereux et l'ingénierie routière pour une sécurité maximale. Autrement dit, nous faisons preuve de bon sens lorsque nous décidons de conduire. Si nous connaissons les risques liés à la conduite, nous avons le sentiment qu'ils sont largement dépassés par les avantages.
 
Récemment, ce bon sens s'est perdu dans notre débat national sur la vaccination.
 
Les vaccins disponibles sont bien plus sûrs que la conduite automobile, avec des risques de blessures graves généralement bien inférieurs à 0,1 % et des taux de mortalité bien plus faibles encore.
 
Les vaccins sont des outils puissants.
 
Ils ont permis l'extinction d'un fléau (la variole) et ont failli en éliminer d'autres, comme la rougeole, du moins aux États-Unis.
 
Ma génération a été la première à recevoir le vaccin contre la polio, ce qui nous a évité de passer du temps dans des poumons d'acier. Grâce à l'immunité collective que favorise la vaccination, non seulement un vaccin vous protège, mais il contribue également à protéger ceux qui, comme votre nourrisson, sont trop jeunes pour l'être, et ceux dont la réponse immunitaire pourrait être diminuée, comme vos parents âgés et votre tante qui suit une chimiothérapie. Au total, la vaccination a sauvé des millions de vies et continue de nous protéger aujourd'hui. Malgré cela, la vaccination est menacée.
 
Les discussions récentes, notamment celles du Comité consultatif sur les pratiques de vaccination (ACIP) des CDC et du Sous-comité permanent des enquêtes du Congrès, ont principalement porté sur les risques présumés.
 
Ces risques sont souvent exagérés et reposent sur des preuves de mauvaise qualité qui ignorent les études concluantes démontrant un faible risque et une efficacité élevée. Certains sont de purs mensonges.
 
L'une d'elles, par exemple, est l'affirmation erronée selon laquelle le risque de fausse couche chez les personnes vaccinées contre la Covid-19 est de 80 %, une affirmation attribuée à un article publié dans le Journal . En réalité, les données montrent clairement que le taux de fausses couches chez les personnes vaccinées n'est pas sensiblement plus élevé que celui observé chez les Américaines avant la mise sur le marché du vaccin. 
 
L'efficacité et l'excellent bilan de sécurité des vaccins contre la covid-19,  et de la quasi-totalité des vaccins modernes, ont été démontrés par de multiples essais contrôlés randomisés, que l'administration actuelle qualifie à juste titre de « repère scientifique de référence ». 
 
Au-delà de ces faussetés, se concentrer sur le risque sans prendre suffisamment en compte les bénéfices est imprudent.
 
Avons-nous la mémoire si courte que nous oublions l'ampleur des conséquences catastrophiques de la Covid-19 lors de son apparition ?
 
Ceux d'entre nous qui ont soigné des patients, notamment en milieu hospitalier, se souviendront de l'horreur de ne pas avoir grand-chose à offrir à ceux, jeunes et vieux, qui souffraient et mouraient de la maladie. Les vaccins contre la covid-19 ont été révolutionnaires, réduisant les taux de formes graves de la maladie d'environ 90 %. L'immunité collective globale a depuis augmenté au point que l'efficacité des vaccins est moins frappante, mais ils restent efficaces et importants pour les personnes à risque élevé de maladie.
 
Curieusement, lors de la récente réunion de l'ACIP, les discussions ont porté sur la manière dont la survenue de convulsions fébriles induites par le vaccin RROV (rougeole, oreillons, rubéole, varicelle) pourrait accroître l'hésitation vaccinale. Bien que des convulsions fébriles puissent survenir après la vaccination, l'augmentation absolue du risque avec la vaccination est faible,  et leur survenue n'est pas associée à des conséquences à long terme. C'est ce qui affaiblit la confiance dans les vaccins, et non le risque réel, qui est à l'origine de cette préoccupation majeure. Les enfants ne devraient pas se voir refuser l'accès à ce précieux vaccin combiné.
 
Les deux vaccins contre la covid-19, largement disponibles aux États-Unis, reposent tous deux sur la technologie de l'ARNm. 
 
Le développement de cette technologie a été un triomphe scientifique, ainsi qu'un triomphe politique pour la première administration Trump, car il nous a permis de réagir rapidement à un nouveau pathogène. Elle reste aujourd'hui le seul moyen de réagir rapidement aux épidémies de nouvelles maladies. Pourtant, de manière étrangement autodestructrice, des mesures sont prises pour empêcher le développement ultérieur des vaccins à ARNm.
 
Nous restons perplexes. Pourquoi devrions-nous abandonner notre meilleur outil de réponse aux épidémies et laisser les technologies développées par les chercheurs américains et nos Instituts nationaux de la santé être exploitées ailleurs ? Alors que la recherche financée par les contribuables américains démontre explicitement l'innocuité et l'efficacité des vaccins, pourquoi devrions-nous prêter attention à la désinformation et aux mensonges ?
 
Sous une administration qui se dit déterminée à rétablir la santé des Américains, pourquoi dénigrons-nous et abandonnons-nous nos outils de santé publique les plus rentables ? Les organisations professionnelles et certains États ont commencé à combler une partie du manque d'informations sur les vaccins. Mais il est temps que le gouvernement fédéral reprenne les rênes et se concentre sur les données réelles concernant la vaccination afin de protéger la santé du pays.

SYNTHÈSE
L'éditorial intitulé « Risque et Bénéfice » de Eric J. Rubin, M.D., Ph.D. soutient que le bon sens utilisé pour évaluer les risques quotidiens, comme la conduite automobile, a été perdu dans le débat national sur la vaccination. L'auteur établit un contraste frappant entre le risque à vie de décès dans un accident de voiture (environ 1 %) et le risque nettement inférieur associé aux vaccins (généralement bien en deçà de 0,1 % pour les blessures graves). L'article déplore que les discussions publiques et gouvernementales se concentrent trop sur des risques souvent gonflés et des informations erronées concernant les vaccins, ignorant les preuves scientifiques solides de leur sécurité et de leur efficacité. Il souligne l'importance des vaccins dans l'éradication des maladies et la protection de la santé publique, exhortant le gouvernement fédéral à reprendre les rênes de l'information en s'établissant sur des données réelles. Enfin, l'auteur critique les tentatives de freiner le développement des vaccins à ARNm, qu'il considère comme un triomphe scientifique essentiel pour répondre rapidement aux nouvelles épidémies. NoteBookKLM

RESUME GENERATIF

Cet éditorial aborde les risques et les bénéfices des vaccins, en soulignant leur sécurité par rapport à d'autres activités quotidiennes comme la conduite.

Risques et bénéfices des vaccins

    • *Le risque de décès dans un accident de voiture est de 1 sur 95, tandis que les vaccins présentent un risque de blessure sérieuse inférieur à 0,1%.
    • *Les vaccins ont permis d'éradiquer des maladies comme la variole et de réduire considérablement d'autres, comme la rougeole.
    • *La vaccination protège non seulement les individus, mais aussi les populations vulnérables, comme les nourrissons et les personnes immunodéprimées.

Mésinformation et confiance

    • * Les discussions récentes sur les vaccins se concentrent souvent sur des risques exagérés, alimentés par des informations de piètre qualité.
    • * Des affirmations fausses, comme celle d'un taux de fausse couche de 80% chez les femmes enceintes vaccinées contre la covid-19, circulent malgré des études montrant des taux normaux.
    • * La mise en avant de risques mineurs, comme les convulsions fébriles après vaccination, nuit à la confiance dans les vaccins.

Technologie des vaccins à ARNm

    • * Les vaccins covid-19 à ARNm représentent une avancée scientifique majeure, permettant une réponse rapide aux épidémies.
    • * Il est crucial de ne pas abandonner cette technologie, qui pourrait être exploitée par d'autres pays si elle n'est pas développée aux États-Unis.


L'auteur appelle à une meilleure communication des données sur la vaccination pour protéger la santé publique.


Commentaire

Merci au Pr David Smadja d'avoir signalé et commenté cet article sur LinkedIn.

Voici son  article. 
"Quand la désinformation vaccine contre la raison

Il y a quelque chose d’étonnant – et de tragique – à constater qu’en 2025, les vaccins, fruits d’un des plus grands triomphes scientifiques de l’histoire récente, se retrouvent encore pris pour cibles d’arguments fallacieux.

L’éditorial publié cette semaine dans le New England Journal of Medicine le rappelle avec force : les vaccins ont sauvé des millions de vies, ils demeurent infiniment plus sûrs que la plupart des risques que nous acceptons chaque jour sans sourciller – comme monter dans une voiture. Pourtant, c’est précisément ce progrès que l’on dénigre, au nom de suspicions construites de toutes pièces.

Oscar Wilde écrivait : « Il n’y a que deux sortes de gens attrayants ; ceux qui savent absolument tout et ceux qui ne savent absolument rien. » Cette citation illustre parfaitement la polarisation actuelle : d'une part, ceux qui croient détenir la vérité absolue, et d'autre part, ceux qui s'abandonnent aux mensonges séduisants de la désinformation, ce qui rétrécit dangereusement l'espace du doute raisonné et de la science.

Il est temps de mettre fin à cette étrange autodestruction. La science ne se suffit pas à elle-même : elle doit être accompagnée d’une culture du discernement, en renforçant l’éducation aux médias, à la science et à la santé. Ce faisant, on donne aux citoyens la capacité de distinguer le vrai du faux, le solide du fragile.

C’est pourquoi, avec Nathalie Sonnac , nous plaidons pour que cette éducation aux médias et à la santé devienne 2 piliers de la santé publique et de la prévention.

Protéger nos concitoyens des virus et des fausses croyances est nécessaire.

hashtag#Vaccination hashtag#Science hashtag#Confiance hashtag#Désinformation hashtag#Lumières hashtag#SantéPublique

Laboratoire de la République
Paris Centre de recherche cardiovasculaire – PARCC"


Ce débat vaccinal survient à nouveau  en France à l'approche des vaccinations hivernales, notamment contre la grippe, le pneumocoque et d'autres maladies. En 2024, j'ai noté une sérieuse opposition à ces vaccins dans la population la plus exposée , les personnes âgées et fragiles. Une hésitation vaccinale très sérieuse touchant plus de 50 % de cette population. Rappelons que de nombreuses études ont validé l'importance de ces vaccinations chez les patients cardiovasculaires, les diabétiques, les patients atteints d'un cancer. Quand on pose la question aux patients , les réponses sont toujours les mêmes : c'est dangereux, ma cousine m'a dit que , j'ai lu que, j'ai entendu que, etc. Les allégations actuelles aux États-Unis, induites par Jennedy Jr, sont catastrophiques et ont des répercussions dans notre pays. 

 

Il s'agit d'un enjeu de santé publique majeur, surtout à une époque où la vaccination est remise en question par les antivax, qui représentent une dérive sectaire dangereuse, ainsi qu'un groupe d'inconscients adhérant à une pseudoscience stupide.

La vaccination s'adresse à  tous les patients "vasculaires" : AIT, AVC, atteinte coronaire, HTA, anévrisme aorte, artériopathie des MI, maladie thromboembolique veineuse et aussi et surtout les cancers.

Il faut donc reprendre son bâton de pèlerin pour aider les patients à reconsidérer la vaccination, à mieux la comprendre, et donc les inciter à se faire vacciner.

Ne pas se faire vacciner alors que l'on est un "cardiovasculaire" asymptomatique et symptomatique , c'est prendre le risque d'aggravation de son état, notamment en cas de grippe, tout simplement.

Mais, allons au-delà du vaccin contre la grippe.  La covid-19 a été à l'origine d'une aggravation des pathologies CV en l'absence de vaccination ; il faut le rappeler et ne pas oublier les femmes enceintes, les diabétiques, les insuffisants rénaux, etc., liste non limitative…

Se faire vacciner n'est pas synonyme de vaccin contre la grippe, grave erreur , c'est revoir tous les vaccins. 



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François Roubille, Nicolas Chapet, Camille Roubille, Marc Villacèque, Clément Delmas, Muriel Salvat, Frédéric Mouquet, Thibaud Damy, Jean-Michel Tartiere, Emmanuelle Berthelot, Peter Libby, Gianluigi Savarese, Paul Loubet, Nicolas Girerd, Vaccination in patients with heart failure in practice,La vaccination chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque en pratique European Journal of Preventive Cardiology, 2025;, zwaf366, https://doi.org/10.1093/eurjpc/zwaf366
https://academic.oup.com/eurjpc/advance-article/doi/10.1093/eurjpc/zwaf366/8173889?login=false#google_vignette

Questions pratiques pour les patients atteints d’insuffisance cardiaque (IC).

Q1. Peut-on vacciner des patients ayant de la fièvre ?
Ce n’est probablement pas le moment idéal, mais cela reste possible sans preuve d’une immunogénicité ou d’une protection réduite.

Q2. Peut-on administrer plusieurs vaccins simultanément ?
Oui, comme pour la population générale, les patients atteints d’IC peuvent recevoir plusieurs vaccins simultanément, par exemple les vaccins contre la grippe et le pneumocoque.

Q3. Peut-on vacciner les patients pendant une hospitalisation ?
Oui. Cependant, le remboursement peut poser problème.

Q4. Faut-il vacciner si le statut vaccinal est inconnu ?
Ce n’est pas la situation idéale. Un médecin généraliste ou un pharmacien peut aider à établir le statut vaccinal actuel du patient. Si cela reste inconnu, il est préférable de supposer que le patient n’est pas protégé et d’administrer à nouveau la vaccination, comme pour le pneumocoque.

Q5. Faut-il attendre l’hiver pour une protection efficace ?
Non ! Rien ne justifie cette attitude. Une vaccination tardive peut signifier une protection trop tardive. La vaccination doit être réalisée dès le début de la campagne pour les vaccins saisonniers (grippe, COVID-19, VRS) et toute l’année pour les autres (pneumocoque, zona).

Q6. Existe-t-il des effets secondaires des vaccins dont les patients atteints de maladies cardiovasculaires doivent être informés ?
Les effets secondaires courants incluent une douleur au point d’injection, une légère fièvre et de la fatigue, généralement bénins et de courte durée. Certains vaccins, en particulier ceux contre la COVID-19, peuvent augmenter le risque d’arythmies, de péricardite, de myopéricardite ou même de myocardite. Il est important de noter que le rapport bénéfice-risque reste largement en faveur de la vaccination, sauf dans certaines populations spécifiques.

Q7. Comment les professionnels de santé peuvent-ils s’assurer que les patients atteints de maladies cardiovasculaires sont à jour dans leurs vaccinations ?
Les professionnels de santé peuvent tenir à jour les dossiers de vaccination, rappeler aux patients les vaccinations à venir et les sensibiliser à l’importance des vaccins.

Q8. Quel rôle les pharmaciens jouent-ils dans la vaccination des patients atteints de maladies cardiovasculaires ?
Dans certains pays, les pharmaciens peuvent prescrire et administrer des vaccins, fournir des informations sur les calendriers vaccinaux et aider les patients à rester à jour dans leurs vaccinations.

Q9. Y a-t-il des précautions particulières pour vacciner les patients âgés atteints de maladies cardiovasculaires ?
Les patients âgés et ceux ayant des comorbidités (comme le diabète) peuvent nécessiter un soutien et une surveillance supplémentaires en raison de leur fragilité potentielle et de leurs conditions de santé existantes.

Q10. Comment encourager les patients atteints de maladies cardiovasculaires à se faire vacciner ?
Les patients peuvent être encouragés par l’éducation, les rappels et des discussions sur les bénéfices, les effets secondaires et la sécurité des vaccins (voir perspectives).


Les futures études sur la vaccination chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque devraient inclure :

  • * Une recherche innovante et approfondie pour augmenter les taux de vaccination et fournir des preuves solides.

  • * Des évaluations des meilleures stratégies de gestion et des bénéfices de la coadministration de vaccins contre les agents pathogènes respiratoires.

  • * Un essai clinique de grande envergure pour évaluer l’efficacité de vaccins spécifiques, comme la vaccination antipneumococcique dans la prévention des maladies cardiovasculaires chez les patients insuffisants cardiaques.

  • * Des approches à grande échelle dépassant les méthodes traditionnelles.

  • * Des études visant à identifier les facteurs qui permettent une meilleure couverture vaccinale et à proposer des stratégies adaptées aux patients et aux professionnels de santé.

  • * Une investigation sur l’impact de la vaccination contre le VRS (virus respiratoire syncytial) et/ou le zona (HZV) sur les maladies cardiovasculaires, y compris l’insuffisance cardiaque.

  • * Des protocoles considérant des calendriers séquentiels ou simultanés afin de simplifier la vaccination.

  • * L’évaluation d’un vaccin combiné « hivernal » pour une meilleure acceptation et couverture vaccinale.

  • Des études de coordination et/ou des approches innovantes pour améliorer la couverture vaccinale.

En conclusion, l’inflammation et l’infection sont fortement associées à l’insuffisance cardiaque et s’entretiennent dans un cercle vicieux.


La vaccination contre la grippe, le pneumocoque, le VRS, la COVID-19 et d’autres agents non respiratoires (y compris le zona) constitue un objectif crucial pour les patients atteints d’insuffisance cardiaque, bien que cela soit largement sous-estimé.


La vaccination pourrait offrir une protection accessible et abordable à cette population vulnérable. Cependant, les taux de vaccination restent faibles dans le monde entier.
Les équipes de soins doivent d’abord prendre conscience de cette lacune et explorer des moyens de la surmonter, en faisant tout leur possible pour augmenter les taux de vaccination grâce à des approches multiples.


Des études innovantes et approfondies supplémentaires devraient soutenir ces efforts et fournir davantage de preuves.

GEMINI IA et la VACCINATION

Protégez-vous, protégez-les : une sélection de slogans pour la vaccination

Face aux enjeux de santé publique, le message se doit d'être limpide et percutant. L'injonction directe et simple, "Faites vacciner", s'est imposée comme un appel à l'action essentiel lors de diverses campagnes de santé. Déclinable et adaptable, ce mot d'ordre se module au gré des publics et des objectifs visés, martelant l'importance de la protection individuelle et collective.

Voici une sélection de slogans construits autour de cette thématique, jouant sur différents registres pour encourager le passage à l'acte vaccinal :

La protection au cœur du message :

  • Faites-vous vacciner. Pour vous, pour nous tous.  Cette phrase met l'accent sur la double protection, à la fois individuelle et collective.)

  • Se faire vacciner, c'est protéger ceux qu'on aime. (Joue sur la corde sensible et la responsabilité envers ses proches)

  • La meilleure protection, c'est la vaccination. Faites-vous vacciner. (Positionne la vaccination comme la solution la plus efficace)

  • Un petit geste pour vous, une protection majeure pour tous. Faites-vous vacciner. (Souligne la simplicité de l'acte et son impact collectif.)

L'appel au retour à la normale :

  • Retrouvez une vie normale. Faites-vous vacciner. (Associe directement la vaccination à la fin des contraintes)

  • Pour que la vie reprenne son cours, faites-vous vacciner. (Évoque un avenir positif et désirable)

  • La porte de sortie, c'est la vaccination. Faites le pas. (Utilise une métaphore forte pour inciter à l'action)

La simplicité et la confiance :

  • C'est fondamental, sûr et efficace. Faites-vous vacciner. (Répond aux éventuelles hésitations en trois mots clés)

  • Des questions ? Demandez à votre médecin.Faitess-vous vacciner en toute confiance. (Encourage le dialogue avec les professionnels de santé)

  • La science nous protège. Faites confiance à la vaccination. (Met en avant la caution scientifique)

Ces slogans, souvent accompagnés de visuels forts et de campagnes d'information complètes, visent à mobiliser les citoyens en faveur d'un geste de prévention essentiel à la santé de tous. Le choix des mots et du ton est crucial pour toucher les différentes sensibilités et surmonter les réticences, faisant de la communication un pilier de la stratégie de santé publique.



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