Vaccins
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COVID-19 et Vaccin
"Les vaccins de la vie sur les bleus de nos coeurs ont la mélancolie des sols bémols mineurs." Hubert Félix Thiéfaine
Les vaccins représentent la meilleure façon de se prémunir contre des maladies potentiellement dangereuses : poliomyélite, coqueluche, rougeole, tuberculose, méningites, grippe… Soumis à de nombreux contrôles, ils sont fabriqués à partir d’agents infectieux rendus inoffensifs. La vaccination est capable de prévenir 28 maladies infectieuses, dont la grippe. ( https://www.leem.org) . Pour le COVID-19 c'est une urgence mais un peu moins urgent que le traitement dont nous avons parlé. PLusieurs équipes travaillent sur la mise au point d'un vaccin dans le monde entier. En France c'est l'Institut Pasteur qui en est le maître d'oeuvre.Mais il est souhaitable que tous les pays impliqué dnans cette recherche partage leurs informations. Le PARTAGE du SAVOIR est ma devise. Celles et ceux qui ne partagent pas le savoir doivent déménager dans une autre planète. A signaler que la majorité des grandes maisons d'édition scientifique dans le monde ont ouverts leurs portes avec des articles free en pdf, BRAVO et MERCI. J'ose espérer que les anti - vaccins, ces sombres crétins, ne vont pas apporter leurs réflexions néfastes et contre-productives.Le jour où le vaccin sera validé , efficace et sûr, nous aurons enfin une arme de prévention comme pour beaucoup d'autres maladies.Mais le traitement ,c'est une urgence au risque de me répéter.
"On ne lit pas, ni écrit de la poésie, parce que c'est joli. On lit et écrit de la poésie car on fait partie de l'humanité. Et l'humanité est faite de passion. La médecine, le droit, le commerce sont nécessaires pour assurer la vie, mais la poésie, la beauté, la romance, l'amour, c'est pour ça qu'on vit." Le Cercle Des Poètes Disparus - John Keating
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Durée de vie et COVID-19 : vive les vaccins !
"Il n'y a pas de vaccin contre la stupidité."Albert Einstein
"Lors de sa première expérimentation humaine du vaccin contre la rage, sa méthode n'est pas encore validée. « La mort de cet enfant paraissant inévitable, je me décidai, non sans de vives et cruelles inquiétudes, [...] à tenter sur Joseph Meister la méthode qui m'avait constamment réussi sur des chiens », écrira Louis Pasteur en 1885. L'enfant sera sauvé.
https://fr.wikiquote.org/wiki/Vaccination
Life expectancy losses and bounce-backs during the COVID-19 pandemic
Pertes et rebonds de l'espérance de vie pendant la pandémie de COVID-19.Nat Hum Behav (2022). https://doi.org/10.1038/s41562-022-01451-2Article libre d'accésLes espérances de vie ont divergé en 2021, se rapprochant des niveaux pré-pandémiques en Europe occidentale et se détériorant davantage en Europe orientale, aux États-Unis et au Chili. Les déficits d'espérance de vie en 2021 s'expliquent presque uniquement par les décès prématurés dus au COVID-19. En conséquence, les pays ayant une proportion plus élevée d'individus vaccinés ont subi le moins de déficit d'espérance de vie.Les tendances de longue date à l'augmentation de l'espérance de vie ont été perturbées par la pandémie de COVID-19. Alors que certains pays ont rapidement retrouvé leurs niveaux d'avant la pandémie, d'autres ont subi des pertes considérables d'espérance de vie deux ans après le début de la pandémie. La variation de l'espérance de vie de la période au fil du temps est notée ∆ e 0 . Les pays sont classés par augmentation des pertes cumulées d'espérance de vie depuis 2019. Les points gris indiquent les variations annuelles moyennes de l'espérance de vie au cours des années 2015 à 2019 (intervalle d'incertitude à 95 %). © 2022, Schöley, J. et al., CC BY 4.0 .
L'optimisme en 2021 n'était certainement pas injustifié, car certains pays d'Europe occidentale ont connu un rebond des espérances de vie d'avant la pandémie suite à une crise aiguë de la mortalité en 2020.Pourtant, dans le même temps, une baisse record de l'espérance de vie en 2020 dans d'autres pays a été suivie de nouvelles pertes en 2021, en particulier en Europe de l'Est.
Fondamentalement, ces développements opposés s'inscrivent dans la ligne des inégalités préexistantes en matière de santé de la population. Au moins à court terme, la pandémie a déclenché un « effet Matthew » de désavantage cumulatif conduisant à une divergence de la mortalité entre les régions européennes.Nous en sommes encore au début du processus d'explication des succès relatifs de différents pays pour contenir et inverser les effets de la COVID-19 sur la mortalité.
Bien qu'il ne soit pas surprenant que les populations les moins vaccinées aient souffert des déficits d'espérance de vie les plus importants, ce résultat devra être élargi en tenant compte de facteurs supplémentaires, tels que les différences régionales dans la capacité du système de santé, la morbidité préexistante de la population et les interventions non pharmaceutiques.Les démographes du monde entier continueront de surveiller l'effet du COVID-19 sur la mortalité. Finalement, nous saurons si le COVID-19 a été temporairement perturbateur - comme d'autres événements au cours du siècle dernier - ou a changé la tendance de longue date à l'amélioration de la santé de la population.
La COVID-19 a été transitoirement lors des confinements un dépollueur !
CommentaireUne preuve indirecte de l'efficacité vaccinale anti Covid-19. Et dire qu'ajourd'hui encore je rencontre des anti vaccins ou des aptrients qui hésitent depuis le début de la pandémie !!!!! Les preuves des bienfaits des vaccins se multiplient pendant que cetrains "regardent alleurs" enfermés dans de fausses convictions entretenue par des "anti sciences" égarés dans leur esprit par des "sorciers et majes" ignards mais oh combien polluants.
Remarquez sur le graphique l'absence de la Russie dont le vaccin SPOUTNIK s'est égaré en vol et c'est auto détruit .
Par contre la France bien placée fait partie des pays à "haute vaccinations".En fait dans ce classement rien de bien étonnant, chaque pays est à sa place et à la place qu'il mérite compte-tenu de sa politique de Santé , de son Humanisme et de sa foi en la SCIENCE .Il est nécessaire de redoubler de vigilance , la 9° vague est là, mais la banalisation actuelle des politiques pour la Covid-19 pose problème.
On en parle moins voire pas et "tout va bien" !!!!! douce illusion
Pour les septiques en tout genreLes personnels de Santé anti vaccins doivent changer d'orientation professionnelle et ne pas être ré intégrer car ils ne croient pas à la Science qui est le fondement même de la Santé.
Une autre raison de se faire vacciner - le risque de thromboses veineux a augmenté chez tous les patients atteints de Covid, mais beaucoup plus chez les non vaccinés (HR 21,42) que chez les vaccinés (HR 5,95) ; une différence significative (p=0,02). Réf JAMA Annals Int Med Nov 2022 @MerrimanEileenVACCINEZ-VOUS GRIPPE et COVID19 MASQUEZ -VOUS (lieux clots,transports etc) -
Myocardite et Covid-19 : le point
iconographie : myocardite et Covid-19
"J'ai eu une crise cardiaque, ce qui prouve que j'ai un coeur." Serge Gainsbourg
"Un coeur qui bat c'est une âme qui respire." Laurent Sagalovitsch
2022 ACC Expert Consensus Decision Pathway on Cardiovascular Sequelae of COVID-19 in Adults: Myocarditis and Other Myocardial Involvement, Post-Acute Sequelae of SARS-CoV-2 Infection, and Return to Play: A Report of the American College of Cardiology Solution Set Oversight Committee,Comité de rédaction Ty J. Gluckman, MD, MHA, coprésidente du FACC Nicole M. Bhave, MD, coprésidente du FACC Larry A. Allen, MD, MHS, vice-président du FACC Eugene H. Chung, MD, MSc, vice-présidente du FACC Erica S. Spatz, MD, MHS, vice-président du FACC Enrico Ammirati, MD, PhD Aaron L. Baggish, MD, FACC Biykem Bozkurt, MD, PhD, FACC William K. Cornwell, III, MD, MSCS Kimberly G. Harmon, MD Jonathan H. Kim, MD, MSc, FACC Anuradha Lala, MD, FACC Benjamin D. Levine, MD, FACC Matthew W. Martinez, MD, FACC Oyere Onuma, MD, MSc Dermot Phelan, MD, PhD, FACC Valentina O. Puntmann, MD, PhD Saurabh Rajpal, MD, FACC Pam R. Taub, MD, FACC Amanda K. Verma, MD, FACC,J Am Coll Cardiol. 16 mars 2022. DOI épublié: 10.1016/j.jacc.2022.02.003 2022 ACC Expert Consensus Decision Pathway on Cardiovascular Sequelae of COVID-19 in Adults: Myocarditis and Other Myocardial Involvement, Post-Acute Sequelae of SARS-CoV-2 Infection, and Return to Play: A Report of the American College of Cardiology Solution Set Oversight Committee | Journal de l’American College of Cardiology (jacc.org) LIBRE d'ACCES
Cheminement décisionnel ACC 2022 sur les séquelles cardiovasculaires de la COVID-19 : points clés
La pandémie à coronavirus 2019 (COVID-19) a eu un impact sans précédent dans le monde entier. Rien qu’aux États-Unis, plus de 78 millions de cas ont été signalés, avec plus de 948 000 décès attribués directement à l’infection par le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2) .Parmi les patients hospitalisés pour COVID-19, diverses anomalies dans les tests cardiaques (par exemple, anomalies électrocardiographiques, biomarqueurs cardiaques élevés) et un large éventail de complications cardiovasculaires (par exemple, lésion myocardique, thrombose, arythmie) ont été rapportées.Chez certains patients infectés par le SRAS-CoV-2, les symptômes cardiaques (par exemple, douleurs thoraciques, essoufflement, fatigue et palpitations) persistent, pendant des mois après la maladie initiale. Des preuves de laboratoire et d’imagerie de lésions et d’atteintes myocardiques ont également été observées chez des personnes symptomatiques et asymptomatiques, ainsi qu’après réception du vaccin à ARNm contre la COVID-19. Pour les cliniciens qui traitent ces personnes, un nombre croissant de questions existent liées à l’évaluation et à la gestion de ces affections, ainsi qu’à la reprise sécuritaire de l’activité physique.Pour aider à recueillir d’autres idées, l’ACC a organisé une table ronde virtuelle sur la Maison du cœur en mai 2021, réunissant des experts dans les domaines suivants:
1) myocardite
2) séquelles post-aiguës de l’infection par le SRAS-CoV-2 (PASC)
3) la cardiologie sportive.
Ce PCE représente un résultat clé de cette réunion et est destiné à servir de ressource pour les cliniciens qui s’occupent de ces patients, principalement en milieu ambulatoire. Plus précisément, ce document tente de répondre aux questions fréquemment posées concernant les soins aux adultes (âgés de ≥18 ans) présentant des symptômes cardiaques (par exemple, douleur thoracique, dyspnée, palpitations, syncope) après une infection par le SRAS-CoV-2. En l’absence de données d’essais cliniques solides, il est prévu de fournir des conseils pratiques liés à l’évaluation et à la gestion.
Scope of the Expert Consensus Decision Pathway on Cardiovascular Sequelae of COVID-19 in Adults
Cadre d'évaluation et de gestion des séquelles cardiovasculaires de la COVID-19 chez l'adulte
Boîtes dorées et violettes = symptômes COVID-19. Cases oranges = test cardiaque. Cases rouges et bleues = diagnostics (séquelles). ∗Comprend un cTn élevé ; ECG avec inversion diffuse de l'onde T, sus-décalage du segment ST sans sous-décalage réciproque du segment ST et/ou allongement de la durée du complexe QRS ; et échocardiogramme avec anomalies du mouvement de la paroi ventriculaire, souvent dans une distribution non coronarienne, et/ou déformation ventriculaire anormale. †Informé par la présentation et peut inclure une coronarographie en cas de suspicion de syndrome coronarien aigu ou une angiographie pulmonaire par tomodensitométrie en cas de suspicion d'embolie pulmonaire (voir Figure 3). ‡ Comprend d'autres tests de laboratoire (p. ex., numération globulaire complète, bilan métabolique de base, protéine C-réactive), un moniteur de rythme ambulatoire, une radiographie pulmonaire ou une imagerie CT et des tests de la fonction pulmonaire, ainsi que des tests supplémentaires pour une suspicion de PASC-CVD ou PASC-CVS Pour les patients atteints de myocardite, le traitement médical peut comprendre des médicaments immunosuppresseurs (p. ex., des corticostéroïdes); pour les patients présentant une atteinte péricardique, le traitement médical peut inclure des anti-inflammatoires non stéroïdiens, de la colchicine et des corticostéroïdes. Pour les patients atteints de PASC-CVS, le traitement médical empirique peut inclure un bêta-bloquant, un inhibiteur calcique non dihydropyridinique, de l'ivabradine, de la fludrocortisone et/ou de la midodrine. #Comprend un test d'effort maximal et/ou un moniteur de rythme ambulatoire (voir Figure 9 ). CMR = imagerie par résonance magnétique cardiaque ; COVID-19 = nouvelle maladie à coronavirus 2019 ; CT =PASC-Syndrome Cardiovasculaire ; RTP = retour au jeu ; SARS-CoV-2 = coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère 2. tomodensitométrie ; cTn = troponine cardiaque ; ECG = électrocardiogramme, MCS = assistance circulatoire mécanique ; PASC = séquelles post-aiguës de l'infection par le SRAS-CoV-2 ; PASC-CVD = PASC-Maladie cardiovasculaire ; PASC-CVS =Évaluation et prise en charge des patients suspects de myocardite ou d'atteinte du myocarde
Cases vertes = tests cardiaques pour l'évaluation de la myocardite/atteinte du myocarde. Boîte orange = autres tests cardiaques/non cardiaques. Cases violettes = gestion. ∗ Informé par des symptômes évoquant une atteinte cardiaque, y compris douleur/pression thoracique, dyspnée, palpitations et syncope. †Inclut l'inversion diffuse de l'onde T, l'élévation du segment ST sans dépression réciproque du segment ST et l'allongement de la durée du complexe QRS. ‡Souvent dans une distribution non coronarienne ; peut également inclure une tension ventriculaire anormale. §Comprend l'hypotension, le choc cardiogénique, les arythmies ventriculaires soutenues et/ou le bloc auriculo-ventriculaire avancé. « Il s'agit d'une liste incomplète d'étiologies potentielles. ¶Les tests de génomes viraux doivent être effectués sur du tissu cardiaque congelé pour exclure d'autres causes de myocardite, si possible. # Suppose que la douleur thoracique est le seul symptôme, La fonction systolique VG est préservée et il n'y a pas d'arythmie ventriculaire. ∗∗Comprend un ECG, un échocardiogramme, un moniteur de rythme ambulatoire et un CMR. SCA = syndrome coronarien aigu ; CM = cardiomyopathie ; CMR = imagerie par résonance magnétique cardiaque ; COVID-19 = nouvelle maladie à coronavirus 2019 ; CT = tomodensitométrie ; cTn = troponine cardiaque ; CXR = radiographie pulmonaire ; ECG = électrocardiogramme ; EMB = biopsie endomyocardique ; IC = insuffisance cardiaque ; LV = ventriculaire gauche ; FEVG = fraction d'éjection ventriculaire gauche ; MCS = assistance circulatoire mécanique ; MIS-A = syndrome inflammatoire multisystémique chez l'adulte ; AINS = anti-inflammatoires non stéroïdiens ; EP = embolie pulmonaire ; RHC = cathétérisme cardiaque droit ; SaO CM = cardiomyopathie ; CMR = imagerie par résonance magnétique cardiaque ; COVID-19 = nouvelle maladie à coronavirus 2019 ; CT = tomodensitométrie ; cTn = troponine cardiaque ; CXR = radiographie pulmonaire ; ECG = électrocardiogramme ; EMB = biopsie endomyocardique ; IC = insuffisance cardiaque ; LV = ventriculaire gauche ; FEVG = fraction d'éjection ventriculaire gauche ; MCS = assistance circulatoire mécanique ; MIS-A = syndrome inflammatoire multisystémique chez l'adulte ; AINS = anti-inflammatoires non stéroïdiens ; EP = embolie pulmonaire ; RHC = cathétérisme cardiaque droit ; SaO CM = cardiomyopathie ; CMR = imagerie par résonance magnétique cardiaque ; COVID-19 = nouvelle maladie à coronavirus 2019 ; CT = tomodensitométrie ; cTn = troponine cardiaque ; CXR = radiographie pulmonaire ; ECG = électrocardiogramme ; EMB = biopsie endomyocardique ; IC = insuffisance cardiaque ; LV = ventriculaire gauche ; FEVG = fraction d'éjection ventriculaire gauche ; MCS = assistance circulatoire mécanique ; MIS-A = syndrome inflammatoire multisystémique chez l'adulte ; AINS = anti-inflammatoires non stéroïdiens ; EP = embolie pulmonaire ; RHC = cathétérisme cardiaque droit ; SaO MCS = assistance circulatoire mécanique ; MIS-A = syndrome inflammatoire multisystémique chez l'adulte ; AINS = anti-inflammatoires non stéroïdiens ; EP = embolie pulmonaire ; RHC = cathétérisme cardiaque droit ; SaO MCS = assistance circulatoire mécanique ; MIS-A = syndrome inflammatoire multisystémique chez l'adulte ; AINS = anti-inflammatoires non stéroïdiens ; EP = embolie pulmonaire ; RHC = cathétérisme cardiaque droit ; SaO2 = saturation artérielle en oxygène ; SARS-CoV-2 = coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère ; WMA = anomalies du mouvement des parois.
Rapport bénéfice/risque favorable pour la vaccination par ARNm de la COVID-19parmi les personnes les plus à risque de myocardite post-vaccinale ∗Centres de contrôle et de prévention des maladies. Réseau de surveillance des hospitalisations associées à la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) (COVID-NET). 12 , 141 COVID-19 = nouvelle maladie à coronavirus 2019 ; USI = unité de soins intensifs, ARNm = ARN messager.
Symptômes du PASC et mécanismes potentiels COVID-19 = nouvelle maladie à coronavirus 2019 ; ORL = oreille, nez et gorge ; GI = gastro-intestinal ; PASC = séquelles post-aiguës de l'infection par le SRAS-CoV-2 ; SSPT = trouble de stress post-traumatique ; SARS-CoV-2 = coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère .
Spirale descendante du déconditionnement : un mécanisme potentiel d'intolérance à l'exercice et de tachycardie excessive dans le COVID-19
Évaluation des symptômes cardiovasculaires évocateurs de PASC
∗Il faut envisager des tests de laboratoire supplémentaires (p. ex., D-dimères, peptide natriurétique de type B/peptide natriurétique pro-B de type N-terminal, tests de la fonction thyroïdienne) en fonction de la présentation clinique. BMP = panel métabolique de base ; PA = tension artérielle ; CAD = maladie coronarienne ; CBC = numération globulaire complète ; CCTA = angiographie par tomodensitométrie coronarienne ; CM = cardiomyopathie ; CMR = imagerie par résonance magnétique cardiaque ; CPET = test d'effort cardiopulmonaire ; CRP = protéine C-réactive ; CT = tomodensitométrie ; cTn = troponine cardiaque ; CV = cardiovasculaire ; ECG = électrocardiogramme ; GI = gastro-intestinal ; FC = fréquence cardiaque ; MVD = dysfonctionnement microvasculaire ; PASC = séquelles post-aiguës de l'infection par le SRAS-CoV-2 ; PASC-CVD = PASC-Maladie cardiovasculaire ; PASC-CVS = PASC-Syndrome Cardiovasculaire ; TEP = tomographie par émission de positrons ; PFT = tests de la fonction pulmonaire ; POTS = syndrome de tachycardie orthostatique posturale ; SARS-CoV-2 = coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère ; SCD = mort cardiaque subite ; VHD = cardiopathie valvulaire.
Exemple de prescription de thérapie par l'exercice couché
∗Pour une prescription plus précise de la thérapie par l'exercice avec des objectifs de fréquence cardiaque et des journaux d'exercices du patient
Évaluation du patient sportif convalescent du COVID-19 et conseils sur le RTP et/ou l'entraînement intensif∗Recommandations du CDC : quarantaine et isolement du COVID-19. 240†Les symptômes cardio-pulmonaires comprennent douleur/oppression thoracique, dyspnée, palpitations et étourdissements/syncope ; cela inclut également les symptômes survenant ≤ 1 semaine après la vaccination par l'ARNm de la COVID-19. ‡Les stratégies pour minimiser la transmission du SRAS-CoV-2 à d'autres athlètes 3 à 10 jours après un test COVID-19 positif comprennent 1) s'entraîner en isolement, 2) participer à un entraînement en plein air à distance sociale, 3) s'entraîner avec un masque facial dans un établissement bien ventilé avec une distance sociale appropriée, et 4) participer à une formation de groupe après un seul TAAN négatif (par exemple, test RT-PCR) ou 2 tests antigéniques rapides négatifs à 24-48 heures d'intervalle. §Exclut l'anosmie/agueusie prolongée et isolée, qui ne devrait pas retarder le retour à l'entraînement. « Les tests d'effort maximal doivent être différés jusqu'à ce qu'une myocardite ait été exclue. CDC = Centres de contrôle et de prévention des maladies ; CMR = imagerie par résonance magnétique cardiaque ; COVID-19 = nouvelle maladie à coronavirus 2019, cTn = troponine cardiaque ; ECG = électrocardiogramme ; NAAT = test d'amplification des acides nucléiques, PASC = séquelles post-aiguës de l'infection par le SRAS-CoV-2 ; RTP = retour au jeu ; RT-PCR = amplification en chaîne par polymérase de transcription inverse, SARS-CoV-2 = coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère .Résumé des critères diagnostiques et des principales recommandations liés aux séquelles cardiovasculaires de la COVID-19 chez l'adulte
Myocardite et autres atteintes du myocarde ▪ La myocardite est définie par : 1) des symptômes cardiaques (p. ex., douleur thoracique, dyspnée, palpitations, syncope) ; 2) un cTn élevé ; et 3) résultats électrocardiographiques, échocardiographiques, CMR et/ou histopathologiques anormaux lors d'une biopsie ou d'une évaluation post-mortem en l'absence de maladie coronarienne limitant le débit.
▪ Lorsqu'il y a une suspicion accrue d'implication cardiaque avec COVID-19, les tests initiaux doivent consister en un ECG, une mesure de la cTn (de préférence à l'aide d'un test à haute sensibilité) et un échocardiogramme.
▪ Une consultation en cardiologie est recommandée pour les personnes présentant une augmentation du cTn et/ou de l'ECG ou des anomalies échocardiographiques concernant une myocardite.
▪ La RMC est recommandée chez les patients hémodynamiquement stables suspectés de myocardite.
▪ L'hospitalisation est recommandée pour les patients atteints de myocardite définie de gravité légère ou modérée, idéalement dans un centre d'insuffisance cardiaque avancée. Les patients atteints de myocardite fulminante doivent être pris en charge dans des centres spécialisés dans l'insuffisance cardiaque avancée, l'assistance circulatoire mécanique et d'autres thérapies avancées.
▪ Les patients atteints de myocardite et de pneumonie COVID-19 (avec un besoin continu d'oxygène supplémentaire) doivent être traités avec des corticostéroïdes.
▪ Pour les patients suspects d'atteinte péricardique, un traitement par AINS, colchicine et/ou prednisone est raisonnable.
▪ Les corticostéroïdes intraveineux peuvent être envisagés chez les personnes atteintes de myocardite COVID-19 suspectée ou confirmée avec compromis hémodynamique ou MIS-A. L'utilisation empirique de corticostéroïdes peut également être envisagée chez les personnes présentant des signes biopsiques d'infiltrats myocardiques sévères ou de myocardite fulminante, mis en balance avec le risque d'infection.
▪ Le cas échéant, un traitement médical de l'insuffisance cardiaque conforme aux directives doit être instauré et poursuivi après la sortie.
▪ La myocardite après la vaccination par l'ARNm du COVID-19 est rare. Les taux observés les plus élevés ont été observés chez les jeunes hommes (âgés de 12 à 17 ans) après la deuxième dose de vaccin.
▪ La vaccination contre la COVID-19 est associée à un rapport bénéfice/risque très favorable pour tous les groupes d'âge et de sexe évalués jusqu'à présent.
▪ En général, la myocardite associée au vaccin doit être diagnostiquée, catégorisée et traitée d'une manière analogue à la myocardite après une infection par le SRAS-CoV-2.
PASC ▪ Le PASC est défini comme une constellation de problèmes de santé nouveaux, récurrents ou persistants rencontrés par les individus 4 semaines ou plus après l'infection par le SRAS-CoV-2.
▪ PASC-CVD fait référence à un large groupe d'affections cardiovasculaires qui comprennent, mais sans s'y limiter, la myocardite et d'autres formes d'atteinte du myocarde, la péricardite, l'ischémie myocardique nouvelle ou s'aggravant, le dysfonctionnement microvasculaire, la cardiomyopathie non ischémique, la thromboembolie, les séquelles cardiovasculaires d'une maladie pulmonaire, et arythmie.
▪ Le PASC-CVS est un trouble hétérogène qui comprend des symptômes cardiovasculaires très variés, sans preuve objective de maladie cardiovasculaire à l'aide de tests de diagnostic standard. Les symptômes courants comprennent la tachycardie, l'intolérance à l'effort, le malaise post-effort, les palpitations, les douleurs thoraciques et la dyspnée.
▪ Pour les patients présentant des symptômes cardiovasculaires et suspectés de PASC, une approche de test initiale raisonnable comprend : 1) des tests de laboratoire de base (y compris la cTn ); 2) un ECG ; 3) un échocardiogramme ; 4) un moniteur de rythme ambulatoire ; 5) imagerie thoracique (radiographie et/ou scanner) ; et/ou 6) tests de la fonction pulmonaire.
▪ Une consultation en cardiologie est recommandée pour les patients atteints de PASC qui ont : 1) des résultats de test cardiaque anormaux ; 2) maladie cardiovasculaire connue avec symptômes ou signes nouveaux ou s'aggravant ; 3) complications cardiaques documentées lors d'une infection par le SRAS-CoV-2 ; et/ou 4) des symptômes cardiopulmonaires persistants qui ne sont pas autrement expliqués.
▪ Les exercices couchés ou semi-couchés(p. ex., aviron, natation ou vélo) sont initialement recommandés pour les patients PASC-CVS souffrant de tachycardie, d'intolérance à l'effort/orthostatique et/ou de déconditionnement, avec une transition vers l'exercice debout à mesure que l'intolérance orthostatique s'améliore. La durée de l'exercice doit également être courte (5 à 10 minutes/jour) au départ, avec des augmentations progressives à mesure que la capacité fonctionnelle s'améliore.
▪ La charge saline et liquidienne représente des interventions non pharmacologiques qui peuvent apporter un soulagement symptomatique aux patients souffrant de tachycardie, de palpitations et/ou d'hypotension orthostatique. Les bêta-bloquants, les inhibiteurs calciques non dihydropyridiniques, l'ivabradine, la fludrocortisone et la midodrine peuvent également être utilisés de manière empirique.
RTP ▪ Les athlètes qui sont asymptomatiques après une infection récente par le SRAS-CoV-2 peuvent reprendre l'entraînement physique après 3 jours d'abstinence physique pendant l'auto-isolement.
▪ Les athlètes présentant des symptômes non cardio-pulmonaires légers ou modérés après une infection récente par le SRAS-CoV-2 peuvent reprendre l'entraînement physique une fois leurs symptômes résolus.
▪ Les athlètes atteints d'une infection à distance (≥ 3 mois) sans symptômes cardio-pulmonaires en cours peuvent reprendre l'entraînement physique sans avoir besoin de tests supplémentaires.
▪ Les athlètes qui se remettent de la COVID-19 et qui présentent des symptômes cardiopulmonaires persistants (douleur/oppression thoracique, palpitations ou syncope) et/ou ceux qui doivent être hospitalisés avec une suspicion accrue d'atteinte cardiaque doivent subir des tests de triade (ECG, cTn et échocardiogramme). Des tests de triade doivent également être effectués chez les personnes développant de nouveaux symptômes cardio-pulmonaires après la reprise de l'entraînement physique.
▪ La RMC est recommandée si les tests triadiques sont anormaux ou si les symptômes cardio-pulmonaires persistent.
▪ Les athlètes atteints de myocardite doivent s'abstenir de faire de l'exercice pendant 3 à 6 mois.
▪ Un test d'effort maximal et/ou un moniteur de rythme ambulatoire peuvent être utiles dans l'évaluation des athlètes présentant : 1) des symptômes cardio-pulmonaires persistants et 2) soit une RMC normale, soit une RMC qui démontre d'autres formes d'atteinte myocardique (ou péricardique). Cependant, les tests d'effort maximal ne doivent être effectués qu'après que la myocardite a été exclue avec la RMC.
▪ Le CMR pour dépister les athlètes asymptomatiques ou présentant des symptômes non cardiopulmonaires est susceptible d'être à faible rendement.
▪ La répétition des tests cardiaques n'est pas justifiée chez les athlètes atteints de COVID-19 récurrent en l'absence de symptômes cardiopulmonaires.
"Les médecins doivent considérer les antécédents de COVID-19 comme un risque de maladie cardiovasculaire. "Nous pensons qu'il est important de porter une attention particulière aux personnes atteintes de COVID-19 et d'identifier les premiers signes ou symptômes de maladie cardiaque", a écrit Al-Aly. Il a souligné que l'identification, le diagnostic et le traitement précoces seront essentiels pour réduire le risque de conséquences néfastes pour la santé en aval."
https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2789793"
Voici les points clés à retenir du cheminement de décision par consensus d'experts de l'ACC de 2022 sur les séquelles cardiovasculaires de COVID-19 chez les adultes, y compris la myocardite et d'autres atteintes du myocarde, les séquelles post-aiguës de l'infection par le SRAS-CoV-2 et le retour au jeu :Myocardite et autres atteintes du myocarde
- La myocardite est une complication rare mais grave de l'infection par le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2). La myocardite est définie par :
a) des symptômes cardiaques (p. ex., douleur thoracique, dyspnée, palpitations, syncope) b) troponine cardiaque élevée (cTn)
c) résultats électrocardiographiques, échocardiographiques, d'imagerie par résonance magnétique cardiaque (RMC) et/ou histopathologiques anormaux lors d'une biopsie ou d'une évaluation post-mortem en l'absence de maladie coronarienne limitant le débit. - L'hospitalisation est recommandée pour les patients atteints de myocardite définie, idéalement dans un centre d'insuffisance cardiaque avancée. Les patients atteints de myocardite fulminante doivent être pris en charge dans des centres spécialisés dans l'insuffisance cardiaque avancée, l'assistance circulatoire mécanique et d'autres thérapies avancées.
- Les patients atteints de myocardite et de pneumonie à coronavirus 2019 (COVID-19) (avec un besoin continu d'oxygène supplémentaire) doivent être traités avec des corticostéroïdes.
- Pour les patients suspects d'atteinte péricardique, un traitement par anti-inflammatoires non stéroïdiens, colchicine et/ou prednisone est raisonnable.
- Les corticostéroïdes intraveineux peuvent être envisagés chez les personnes atteintes d'une myocardite COVID-19 suspectée ou confirmée avec compromis hémodynamique ou syndrome inflammatoire multisystémique chez l'adulte (MIS-A). L'utilisation empirique de corticostéroïdes peut également être envisagée chez les personnes présentant des preuves biopsiques d'infiltrats myocardiques graves ou de myocardite fulminante, mis en balance avec le risque d'infection.
- Le cas échéant, un traitement médical de l'insuffisance cardiaque conforme aux directives doit être instauré et poursuivi après la sortie de l'hôpital.
- La myocardite après la vaccination par l'ARNm du COVID-19 est rare. Les taux observés les plus élevés ont été observés chez les jeunes hommes (âgés de 12 à 17 ans) après la deuxième dose de vaccin. La vaccination contre la COVID-19 est associée à un rapport bénéfice/risque très favorable pour tous les groupes d'âge et de sexe évalués jusqu'à présent.
- En général, la myocardite associée au vaccin doit être diagnostiquée, catégorisée et traitée d'une manière analogue à la myocardite après une infection par le SRAS-CoV-2.
Séquelles post-aiguës de l'infection par le SRAS-CoV-2 (PASC)
- Le PASC est défini comme une constellation de problèmes de santé nouveaux, récurrents ou persistants rencontrés par les individus 4 semaines ou plus après l'infection par le SRAS-CoV-2.
- La maladie cardiovasculaire PASC (PASC-CVD) fait référence à un large groupe d'affections cardiovasculaires qui comprennent, mais sans s'y limiter, la myocardite et d'autres formes d'atteinte myocardique, la péricardite, l'ischémie myocardique nouvelle ou s'aggravant, le dysfonctionnement microvasculaire, la cardiomyopathie non ischémique, la thromboembolie, les troubles cardiovasculaires. séquelles de maladies pulmonaires et d'arythmie.
- Le syndrome cardiovasculaire PASC (PASC-CVS) est un trouble hétérogène qui comprend des symptômes cardiovasculaires très variés, sans preuve objective de maladie cardiovasculaire à l'aide de tests de diagnostic standard. Les symptômes courants comprennent l'intolérance orthostatique, l'intolérance à l'exercice, le malaise post-effort, les palpitations, les douleurs thoraciques et la dyspnée.
- Pour les patients suspects de PASC, une approche de dépistage initiale raisonnable comprend :
a) des tests de laboratoire de base (y compris la cTn) ;
b) un électrocardiogramme (ECG);
c) un échocardiogramme transthoracique ;
d) un moniteur de rythme ambulatoire ;
e) imagerie thoracique (radiographie et/ou tomodensitométrie) ; et/ou
f) tests de la fonction pulmonaire. - Une consultation en cardiologie est recommandée pour les patients atteints de PASC qui ont :
a) des résultats de test cardiaque anormaux ;
b) maladie cardiovasculaire connue avec symptômes ou signes nouveaux ou s'aggravant ;
c) complications cardiaques documentées lors d'une infection par le SRAS-CoV-2 ; et/ou
d) des symptômes cardiopulmonaires persistants qui ne sont pas autrement expliqués. - Les exercices couchés ou semi-couchés (p. ex., aviron, natation ou vélo) sont recommandés pour les patients PASC-CVS souffrant de tachycardie, d'intolérance à l'effort/orthostatique et/ou de déconditionnement, avec une transition vers l'exercice debout à mesure que l'intolérance orthostatique s'améliore. La durée de l'exercice doit également être courte (5 à 10 minutes/jour) au départ, avec des augmentations progressives à mesure que la capacité fonctionnelle s'améliore.
- La charge saline et liquidienne représente des interventions non pharmacologiques qui peuvent apporter un soulagement symptomatique aux patients souffrant de tachycardie, de palpitations et/ou d'hypotension orthostatique. Les bêta-bloquants, les inhibiteurs calciques non dihydropyridiniques, l'ivabradine, la fludrocortisone et la midodrine peuvent également être utilisés empiriquement.
La COVID-19 a un tropisme CV important notamment chez les sujets jeunes. Ce qui est à retenir : ces recommandations sont claires et précises et très utiles. De plus il faut insister sur le poids important de la myocardite au décours de la Covid-19 par rapport à la myocardite post vaccinale.
https://www.cdc.gov/mmwr/volumes/70/wr/mm7035e5.htm?s_cid=mm7035e5_x
Une vaste étude américaine publiée indique que les patients atteints du Covid-19 ont en moyenne quasiment 16 fois plus de chances de développer une myocardite que ceux n'ayant pas contracté le virus. Un argument de poids en faveur de la vaccination, qui ne multiplierait en comparaison que par trois le risque d'inflammation du muscle cardiaque. En terme de bénéfice-risque la vaccination l'emporte largement !!!!! - La myocardite est une complication rare mais grave de l'infection par le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2). La myocardite est définie par :