Valsovirus

Valsovirus

Signé : Dr Joelle Laffont, Médecin Vasculaire, Toulouse

"Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire." Albert Einstein

"En te levant le matin, rappelle-toi combien précieux est le privilège de vivre, de respirer, d'être heureux." Marc Aurèle

"Il n'y a que deux façons de vivre sa vie : l'une en faisant comme si rien n'était un miracle, l'autre en faisant comme si tout était un miracle."

Le 08 mai 2020 (bientôt une année) François MOREL osait aborder, en chanson, la fin du confinement et c’était juste le premier, on le sait maintenant.

A l’heure où le troisième verra incessamment sa fin, nous a-t-on annoncé, son texte où l’urgence de vivre s’exprimait pleinement, reste d’actualité.

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Il n’y a plus Monsieur Salomon mais les chi
ffres continuent d’être égrenés chaque soir et dans la journée en bandeaux permanents de bas d’écran ou dans les journaux. Les symptômes se sont enrichis, le virus a muté pour être plus fort et résister, les 100.000 morts ont été fêtés n’oublions pas ceux à venir Covid ou pas, les statistiques parlent selon ce que l’on peut leur faire dire, la politique tient le cap et des élections sont maintenues (tiens bis repetita !)..

Reste que l’envie du « laissez-nous enfin respirer » est là, urgente impérieuse un vrai raz de marée en formation.

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« Avant qu’il ne soit mort, il était si vivant". François Morel avec Antoine Saler.

"Je mourrai d’un virus, d’un germe ou d’un microbe
D’un truc bien dégueulasse sans doute humanophobe
De lèpre, de la peste peut-être du typhus
Comme tout un chacun du coronavirus
Je mourrai d’une mort à la télévision
Annoncé en direct par monsieur Salomon
Je mourrai dans des chiffres et quelques statistiques
Qui informent chacun des risques pandémiques
Je mourrai un beau jour pour avoir embrassé
La peau d’une étrangère en un coin mal famé
Je mourrai comme on tousse ou comme on éternue
Pour m’être consolé dans les bras d’inconnues
Pour avoir de trop près serré des anonymes
Etre sans le vouloir et bourreau et victime
Je mourrai de rougeole ou de la rubéole
Un jour que je voudrais retourner à l’école
Je mourrai par hasard d’un rhume de cerveau
Je mourrai de chagrin en pleurant comme un veau
Je mourrai en rêvant aux chiens noirs du Mexique
Aux singes à culs nus dévoreurs de tropiques
Je mourrai en Ehpad en maison de retraite
En attendant confiant une ultime Danette
Je mourrai d’accident ou bien assassiné
Flingué, buté, pendu, lynché, décapité
Je mourrai en plein champ parmi les fleurs sauvages
En observant là-haut les merveilleux nuages
Je mourrai dans mon lit et de ma belle mort
Comme à la fin du jour doucement on s’endort
Pour tenter de sembler de mon temps je mourrai
En chantant « Le télétravail c’est la santé »
Je mourrai bien un jour, pas ici maintenant
Plus tard beaucoup plus tard dans 20 ans dans 100 ans
« Ne chantez pas la mort » chantait Léo Ferré
Du temps où Caussimon écrivait des succès
Chaque soir on entend avant la météo
Le nombre inquiétant de ces décès nouveaux
Apprenez bonnes gens qu’en ces temps mortifères
Les morts sont au dessus des normales saisonnières
Je mourrai je ne sais pas comment mais je sais
Qu’un jour s’arrêtera pour toujours ce ballet
Oui, je mourrai bien sûr en méritant j’espère
Cette pensée fondée, ce juste commentaire
Cet avis ordinaire mais si réconfortant
Avant qu’il ne soit mort, il était si vivant.

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Source 
https://www.bing.com/videos/search?q=valsovirus&docid=607997675039650399&mid=A71D2B83322DD394D94BA71D2B83322DD394D94B&view=detail&FORM=VIRE