301 212 € collectés : BRAVO et en un temps record !
"Les sept étapes projetées d’ici la fin d’année, et les quinze autres programmées en 2024 auront bel et bien lieu. Un pari fou mais un pari en passe d’être gagné pour le Bus du Cœur des femmes ! Ce projet dédié au dépistage des maladies cardiovasculaires avait connu un coup d’arrêt en juin dernier, avec l’incendie du bus lors des émeutes en France.
En un temps record, 300 000 euros ont été collectés via une cagnotte en ligne. C’était la somme nécessaire pour le rachat et l’aménagement d’un nouveau combiné bus - caravane en provenance de Rennes. Coûts auxquels s’ajoutent le matériel propre au dépistage cardio-gynécologique et les centaines d’autotensiomètres offerts aux patientes. De fait, les circonstances de la destruction du Bus du Cœur des femmes excluaient la prise en charge des assurances.
Rien n’arrête donc le programme initial dont l’objectif est de dépister plus de 5 000 femmes par an. Car la détermination de la Pr Claire Mounier-Véhier, spécialiste en médecine vasculaire et hypertension artérielle au CHU de Lille, et celle de Thierry Drilhon, chef d’entreprise impliqué dans les causes humanitaires cardiologiques, est forte. D’autant que 76 000 femmes décèdent chaque année d’une maladie cardiovasculaire. Soit près de deux cent huit par jour !"
"Le bus, plus moderne et plus grand que le précédent, abritera un mini-laboratoire de biologie et une partie dédiée au dépistage de l’HTA. Mais la grande nouveauté réside dans la mise en place d’espaces de confidentialité qui permettront d’effectuer des examens gynécologiques. Une requête formulée par les gynécologues limités jusqu’ici faute de place, à une consultation simple. Une amélioration certaine qui devrait permettre à beaucoup de femmes d’intégrer un parcours de soins.
Livrée en mars, la caravane de 38 m2 sera plus spacieuse. « Pas moins de 18 m2 de superficie supplémentaire ! Ce gain d’espace va permettre de repenser le dépistage comme un parcours de soins à l’hôpital. Et les médecins et sages-femmes seront dans la même unité de dépistage », se réjouit la cardiologue. Côté matériel, les dons collectés ont permis le rachat de trois appareils à ECG (soit un de plus qu’auparavant) et de deux dopplers. Le matériel supplémentaire permettra d’augmenter le nombre de dépistage du trouble du rythme et de séquelles d’infarctus."