Anxiety and depression are associated with heightened risk of incident deep vein thrombosis: Mediation through stress‐related neural mechanisms
Rachel P. Rosovsky and Coll
https://www.x-mol.net/paper/article/1809399701688610816
Nous avons cherché à évaluer l'association entre l'anxiété et la dépression et le risque de TVP et à déterminer si l'activité neuronale liée au stress (SNA) régulée à la hausse, qui favorise l'inflammation chronique, contribue à ce lien.
De plus, AmygACassociée à une TVP incidente (HR [IC à 95 %] : 1,30 [1,07–1,59]),p= 0,009). L'analyse de médiation a démontré que le lien entre l'anxiété/la dépression et la TVP était médié par : (1) un taux d'AmygA plus élevéC, (2) hs-CRP plus élevé et (3) HRV plus faible (< 0,05 pour chacun).
L'anxiété et la dépression confèrent un risque attribuable de TVP similaire à d'autres facteurs de risque de TVP traditionnels. Les mécanismes semblent impliquer une augmentation du SNA, de l'activité du système autonome et de l'inflammation
"Je suis ravi de partager notre récente étude, qui révèle que l'anxiété et la dépression augmentent considérablement le risque de développer une TVP, avec un niveau de risque comparable à d'autres facteurs de risque traditionnels de TVP. Nos résultats démontrent que ces troubles psychiatriques semblent augmenter le risque de TVP en raison d'une activité neuronale accrue liée au stress, d'une inflammation systémique accrue et d'une altération du fonctionnement du système nerveux autonome . Merci à tous mes collaborateurs pour leurs précieuses contributions.
(A) Mécanisme hypothétique liant l'anxiété et la dépression à la TVP et à l'EP par le biais du SNA. TVP, thrombose veineuse profonde ; HPA, axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien ; EP, embolie pulmonaire ; SNA, activité neuronale liée au stress ; SNS, système nerveux sympathique. (B) Analyse de médiation avec l'anxiété ou la dépression et la TVP. L'analyse de médiation a été réalisée à l'aide de la macro PROCESSS, version 3.5, 2020. Variable de résultat : TVP (thrombose veineuse profonde). Variables indépendantes : anxiété OU dépression. Médiateur : SNA comme score Z de l'amygdalien : activité préfrontale. TVP, thrombose veineuse profonde ; SNA, activité neuronale liée au stress. (a) Bêta du modèle de régression analysant l'effet des troubles anxieux/de la dépression sur le SNA. (b) Bêta du modèle de régression analysant l'effet du SNA sur le risque de TVP. (c) Bêta du modèle de régression analysant l’effet des troubles anxieux/dépression sur le risque de TVP dans la voie directe. (c′) Bêta de la voie indirecte.
(A) Exemple d'images cérébrales axiales ¹⁸F-FDG-PET avec un SNA faible. (B) Exemple d'images cérébrales axiales ¹⁸F-FDG-PET avec un SNA élevé. (C) Activité neuronale liée au stress chez les individus avec et sans TVP incidente. (D) Tertiles d'activité neuronale liée au stress et risque de TVP incidente. (C) Les barres d'erreur représentent +/- 1 erreur standard de la moyenne. Valeur de p ajustée en fonction de l'âge et du sexe. Risque de TVP par AmygAC (score Z). HR = 1,30 (1,07-1,59), p = 0,009 (ajusté en fonction de l'âge et du sexe). HR = 1,32 (1,08-1,61), p = 0,007 (ajusté en fonction de l'âge, du sexe et du cancer). (D) Risque de TVP par AmygAC (T3 contre T1-T2). HR = 2,13 (1,40-3,23), p < 0,001 (ajusté en fonction de l'âge et du sexe). HR = 2,20 (1,45-3,34), p < 0,001 (ajusté en fonction de l'âge, du sexe et du cancer). AmygAC, activité amygdale-corticale ; TVP, thrombose veineuse profonde ; ¹⁸F-FDG-PET/CT, tomodensitométrie par émission de positons au ¹⁸F-fluorodésoxy-glucose ; SNA, activité neuronale liée au stress ; T, tertile ; vmPFC, cortex préfrontal ventromédian
Commentaire
Excellent article
Le stress , l'anxiété FDR de TVP, tout à fait possible.
Le Risperdal est un facteur de Risque de MTEV
Mais à l'inverse la TVP et ou l'EP sont à l'origine du "panic syndrome post thrombotic"
Neuroleptiques : à l'origine de thromboses veineuses et d'embolies pulmonairesLe risque de thromboses veineuses est à prendre en compte avant de décider la mise en place d'un traitement par neuroleptiques, et conduit à surveiller les patients traités.Les neuroleptiques sont commercialisés essentiellement pour calmer certaines agitations et agressivités, et pour agir sur les idées délirantes et les hallucinations. Depuis longtemps, leur rôle a été évoqué dans la survenue d'effets indésirables thromboemboliques veineux ("phlébites"). ©Prescrire 1er septembre 2006 |