Santé cérébrale : la préserver par le temps

 

 

 "L'on dit souvent : « Donnons du temps au temps », mais on oublie toujours de demander : Y a-t-il du temps à donner." José Saramago

 
"Il faut donner du temps au temps. " Cervantes

"Le bonheur, en partant, m'a dit qu'il reviendrait...
Que quand la colère hisserait le drapeau blanc, il comprendrait...
Le temps du pardon et du calme revenu, il saurait
Retrouver le chemin de la sérénité, de l'arc-en-ciel et de l'après...
Le bonheur, en partant, m'a promis de ne jamais m'abandonner
De ne pas oublier les doux moments partagés,
Et d'y écrire une suite en plusieurs volumes reliés,
Tous dédiés à la gloire du moment présent à respirer..."
Jacques Prévert

 "La présence que chacun est, ou qu’il échoue à être, consiste à être à l’avant de soi. Exister, nous l’avons répété, c’est avoir sa tenue, c’est tenir l’être en avant de soi et en soi plus avant " Henri Maldiney

 

Prendre le temps de préserver sa santé cérébrale : reconnaître les inégalités temporelles dans la réduction des risques de démence

Röhr, Susanne et al.Lancet Healthy Longev 2025 Published Online https://doi.org/10.1016/ j.lanhl.2025.100768
https://www.thelancet.com/journals/lanhl/article/PIIS2666-7568(25)00087-X/fulltext
Article en libre accès
 

Le temps est un déterminant social de la santé cérébrale souvent négligé, et son importance dans le risque de démence est potentiellement aussi grande que celle du niveau d'éducation ou du revenu.
 
L'inégalité temporelle désigne la répartition inégale du temps libre, due à des facteurs structurels qui façonnent la vie quotidienne. Elle englobe le manque de temps pour le repos, le dérèglement des rythmes biologiques, la fragmentation des loisirs et l'empiètement des exigences professionnelles ou numériques sur le temps personnel. La pénurie de temps, manifestation mesurable, indique un manque de temps pour la santé cérébrale.
 
Elle touche de manière disproportionnée les populations structurellement défavorisées et est exacerbée par les cultures axées sur la performance.
 
Bien que les preuves de l'existence de facteurs de risque modifiables de la démence, tels que le sommeil, l'activité physique, la nutrition et l'engagement social, soient solides, adopter des comportements sains demande du temps.
 
Dans cette perspective, nous intégrons les connaissances issues de l'épidémiologie, des neurosciences et des recherches sur l'emploi du temps pour affirmer que la lutte contre l'inégalité temporelle est essentielle à la santé cérébrale et à la réduction du risque de démence.
 
Nous plaidons pour une justice temporelle fondée sur la recherche et les politiques qui reconnaissent le temps à la fois comme une ressource et un lieu d'inégalité dans le vieillissement et la démence.
 
En conséquence, nous présentons les orientations futures de la recherche. Il s'agit notamment du développement d'indicateurs d'inégalité temporelle, des études longitudinales établissant un lien entre les modes d'utilisation du temps et la santé cérébrale, ainsi que des recherches interventionnelles visant à évaluer les politiques qui élargissent l'accès équitable au temps.

Panneau 1
Termes et définitions clés relatifs au temps et à la santé cérébrale
Inégalité temporelle
La répartition et le contrôle inégaux du temps entre les individus et les groupes, façonnés par des conditions structurelles et sociales, limitent les possibilités d'activités favorisant la santé cérébrale.
Pénurie de temps
Une forme de privation dans laquelle les individus n'ont pas suffisamment de temps libre pour se reposer, se livrer à des activités valorisées et prendre soin de leur santé cérébrale après avoir rempli leurs obligations nécessaires.
pluralité temporelle
La coexistence de multiples façons de vivre, de mesurer et d'organiser le temps au sein des sociétés et entre elles, qui peuvent être façonnées par la biologie, les cultures, la technologie et l'expérience subjective.
Autonomie temporelle
La capacité des individus ou des groupes à décider comment ils répartissent et organisent leur temps entre leurs activités quotidiennes, en fonction de leurs besoins, de leurs valeurs et de leurs préférences, mais dans les limites des contraintes structurelles de la vie quotidienne.
Souveraineté temporelle
Le droit collectif d'une communauté, d'une culture ou d'une nation de vivre selon ses propres rythmes temporels, calendriers et systèmes de gouvernance liés au temps.
Justice temporelle
Le principe selon lequel l'accès équitable au temps, comme ressource, est essentiel à une bonne santé cérébrale et au bien-être général.
Temps numérique
La structuration et l'expérience du temps médiatisées par les technologies numériques, notamment la connectivité, les rythmes algorithmiques et l'auto-quantification.
Alignement circadien
Synchronisation des rythmes comportementaux, environnementaux et biologiques avec l'horloge interne du corps pour soutenir les fonctions cognitives et physiologiques.
Alignement temporel
Le degré auquel la manière dont un individu répartit et vit son temps s'harmonise avec ses besoins personnels, ses rôles sociaux, les conditions environnementales et ses rythmes biologiques.
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Illustration intégrative des facteurs micro (individuels), méso (relationnels et organisationnels) et macro (systémiques) qui influencent l’expérience, l’utilisation et la disponibilité du temps consacré à la santé cérébrale. IA = intelligence artificielle.
Panneau 2
Inégalités temporelles liées au genre : focus sur les femmes
 
Tout au long de leur vie, les femmes assument une part disproportionnée des tâches domestiques et de soins non rémunérées, en plus de leur emploi salarié (également appelé « deuxième journée »), souvent avec peu de contrôle sur leurs horaires et une forte exposition à des emplois précaires ou à temps partiel.
 
L’accès insuffisant à des services de garde d’enfants ou de soins aux personnes âgées abordables, ou à une aide rémunérée  réduit encore davantage leur temps libre dans de nombreux pays.
 
Des horaires compressés et imprévisibles entraînent une restriction et une fragmentation du sommeil (par exemple, les soins nocturnes), une diminution des occasions d'activité physique, des repas pris sur le pouce et de piètre qualité, une réduction du temps libre et des activités sociales, ainsi qu'un stress chronique.
 
Tous ces mécanismes sont liés à une santé cérébrale déficiente. Le manque de temps est amplifié pour les mères célibataires, les femmes à faible revenu, les femmes migrantes et autochtones, les femmes handicapées et les femmes vivant dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, où le travail informel, les longs trajets domicile-travail et la rareté des infrastructures permettant de gagner du temps sont courants. Ces désavantages s'accumulent depuis les premières années de la parentalité jusqu'à un âge avancé, en passant par le milieu de la vie (souvent avec une double charge parentale).
 
Des mesures systémiques peuvent accroître l'autonomie temporelle des femmes et instaurer des routines favorisant la santé cérébrale.
 
Ces mesures comprennent un congé parental et un congé de proche aidant rémunérés équitables, des services de garde d'enfants et de soins aux personnes âgées universels et abordables, des horaires prévisibles et flexibles, le droit à la déconnexion (c'est-à-dire le droit des travailleurs d'ignorer les communications professionnelles en dehors des heures de travail sans pénalité), l'équité salariale et les droits en matière d'horaires (c'est-à-dire donner aux travailleurs plus de contrôle et de prévisibilité sur leurs heures de travail), des services de répit communautaires et une conception urbaine axée sur la proximité (c'est-à-dire garantir que les besoins quotidiens sont accessibles à pied ou à vélo).
 
Remarque : les hommes peuvent être confrontés à des inégalités temporelles distinctes (par exemple, de longues heures de travail rémunérées, un soutien limité pour les soins aux personnes), et les personnes de diverses identités de genre peuvent être confrontées à de la discrimination et à des problèmes de sécurité qui restreignent encore plus leur temps ; ces situations nécessitent des approches adaptées.
 
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Inégalités temporelles régionales : focus sur les LPRI
 
Lors des prochaines décennies, les pays à revenu faible et intermédiaire (PRFI) devraient connaître la plus forte augmentation du nombre de personnes atteintes de démence.
 
Les inégalités temporelles sont façonnées par des conditions structurelles – politiques, économiques, infrastructurelles et culturelles – qui limitent la maîtrise du temps tout au  de la vie.

Dans les PRFI, le temps et le revenu sont étroitement liés ; un faible revenu 
 le coût de la vie quotidienne (par exemple, les longs trajets domicile-travail, les files d’attente pour les services et l’autonomie), tandis que la précarité temporelle limite les possibilités d’éducation, d’emploi stable et d’accès aux soins, ralentissant l’accumulation de richesse et renforçant les inégalités.

Dans de nombreux PRFI, les inégalités temporelles liées au genre sont exacerbées, les femmes consacrant un temps disproportionné aux tâches domestiques et aux soins non rémunérés, souvent en parallèle d’un travail informel ou mal rémunéré. Les personnes âgées, en particulier en milieu rural, continuent fréquemment d’exercer un travail manuel ou de subsistance et assument des obligations familiales, ce qui leur laisse moins de temps pour des activités sociales structurées ou stimulantes sur le plan cognitif. La scolarité écourtée, l'entrée précoce dans le secteur informel et le passage à un âge avancé sans pension ni protection sociale révèlent une autre forme d'inégalités temporelles tout au long de la vie.

En milieu urbain, les contraintes temporelles s'accentuent : transports en commun encombrés, longs trajets domicile-travail et promiscuité dans les logements. La fracture numérique supprime les solutions permettant de gagner du temps et impose des rencontres physiques, qui consomment un temps précieux. La recherche sur l'emploi du temps est encore peu développée dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Étant donné que les inégalités temporelles s'entrecroisent avec les déterminants structurels et sociaux de la santé cérébrale dans ces pays, il est urgent d'identifier et de mesurer la précarité temporelle afin de contribuer à une réduction équitable des risques de démence.
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Conclusions

À mesure que la recherche sur la santé cérébrale progresse, la question n'est plus de savoir si le mode de vie a une importance, mais plutôt qui dispose de son temps et comment il est structuré. Le temps n'est pas un simple décor ; c'est un déterminant social actif : biologiquement codé, socialement organisé, culturellement médiatisé et de plus en plus régi par la technologie. PCependant, les cadres d'analyse actuels ignorent largement les conditions temporelles qui facilitent ou entravent l'accès à la santé cérébrale, en supposant que le temps est abondant, flexible et maîtrisable individuellement.OCependant, ces hypothèses ne se vérifient pas pour de nombreuses personnes.Des travailleurs postés aux aidants familiaux, en passant par ceux de l'économie collaborative exposés à l'optimisation numérique, nombreux sont ceux qui vivent avec une pénurie de temps et un décalage temporel — des formes d'inégalité temporelle qui nuisent à la santé cérébrale. RReconnaître cette inégalité temporelle invite à adopter un paradigme qui relie la neurobiologie à la temporalité vécue, l'épidémiologie à l'écologie, et la santé publique à la justice temporelle.La recherche devrait dépasser le comptage sommaire des minutes pour examiner quand, comment et dans quelles conditions le temps se déploie et les interventions redistribuent les ressources temporelles. Des politiques visant à rétablir progressivement l'autonomie et à préserver le temps consacré aux soins cognitifs devraient être mises en place afin de respecter la diversité des temporalités selon les cultures et les contextes. Réduire le risque de démence ne se limite pas à promouvoir des comportements sains ; cela implique également de garantir un temps et des occasions suffisants pour adopter et maintenir ces comportements.

Résumé génératif

Cet article explore l'importance du temps en tant que déterminant social de la santé cérébrale et souligne les inégalités temporelles dans la réduction du risque de démence.

Iniquité temporelle et santé cérébrale

    • Le temps est un déterminant social souvent négligé, tout aussi crucial que l'éducation ou le revenu pour la santé cérébrale.
    • * L'iniquité temporelle désigne la distribution inégale du temps discrétionnaire, affectant particulièrement les populations défavorisées.
    • La pauvreté temporelle, une manifestation mesurable de cette iniquité, limite le temps disponible pour des activités bénéfiques pour la santé cérébrale, comme le repos, l'exercice et l'engagement social.
    • *Les facteurs de risque modifiables pour la démence, tels que le sommeil et l'activité physique, nécessitent un investissement en temps, ce qui est souvent entravé par des conditions structurelles.

Impact des conditions temporelles sur les Comportements de santé

    • Les recommandations de santé soulignent la nécessité de temps suffisant pour le sommeil (7-9 heures), l'activité physique (150-300 minutes par semaine), et des repas de qualité (20-30 minutes par repas).
    • * Les personnes à faible revenu, souvent soumises à des horaires de travail irréguliers et à des responsabilités de soins, souffrent d'un manque de temps pour ces activités essentielles.
    • * Les études montrent que même de courtes périodes d'activité physique peuvent avoir des effets bénéfiques sur la santé cérébrale, mais la fragmentation du temps complique leur mise en œuvre.

Engagement social et loisirs

    • L'engagement social est lié à une meilleure cognition, mais les interactions en personne diminuent avec l'augmentation du temps passé devant les écrans.
    • * Le temps de loisir doit être équilibré; trop peu de temps libre est associé à un stress accru, tandis qu'un excès peut mener à un sentiment d'inefficacité.
    •  *Les activités de loisir cognitives, comme les jeux ou l'apprentissage de nouvelles compétences, sont bénéfiques pour la santé cérébrale, mais les personnes en situation de pauvreté temporelle ont souvent moins d'opportunités pour ces activités.

Variabilité des besoins temporels

    • Les besoins en temps pour adopter des comportements sains varient en fonction de l'âge, du sexe et des conditions socio-économiques.
    • * Les femmes, en particulier celles qui jonglent entre travail rémunéré et soins non rémunérés, font face à des demandes temporelles accrues, affectant leur santé.
    • * Les pays à revenu faible ou intermédiaire (PRFI) sont particulièrement touchés par l'iniquité temporelle, qui est exacerbée par des structures socio-économiques et politiques.

Technologie et temps numérique

    • * La quantification de soi à travers des dispositifs numériques peut encourager des changements de mode de vie, mais elle peut également engendrer de l'anxiété et une surveillance excessive.
    • * Les technologies doivent être utilisées de manière à soutenir la santé cérébrale sans intensifier les pressions temporelles.

Justice temporelle et recommandations politiques

    • Des politiques visant à réduire la pauvreté temporelle, comme des horaires de travail flexibles et des systèmes de garde d'enfants abordables, sont essentielles pour améliorer la santé cérébrale.
    • * La conception urbaine, comme les quartiers de 20 minutes, peut réduire les contraintes temporelles en rapprochant les services essentiels.
    • * La reconnaissance de l'iniquité temporelle doit être intégrée dans les stratégies de santé publique pour promouvoir un accès équitable à des temps de repos et de soins.

Directions de recherche futures

    • * Il est crucial de développer des outils d'évaluation du temps qui tiennent compte de la qualité et de la structure des routines quotidiennes.
    • * Les études devraient relier les données sur l'utilisation du temps aux résultats cognitifs pour identifier les groupes les plus touchés par la pauvreté temporelle.
    • * L'exploration des temporalités culturelles et indigènes pourrait offrir des perspectives sur la santé cérébrale et la souveraineté temporelle.
    • * Les interventions doivent être adaptées aux réalités temporelles des différents groupes pour être efficaces.

En conclusion, le temps est un déterminant social actif de la santé cérébrale, et il est essentiel de reconnaître et d'aborder les inégalités temporelles pour réduire le risque de démence.

 

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SYNTHÈSE / NOTEBOOK KLM
L'article présente une perspective personnelle soutenant que le temps est un déterminant social de la santé cérébrale, souvent négligé et potentiellement aussi crucial que l'éducation ou le revenu pour réduire le risque de démence. Les auteurs introduisent le concept d'iniquité temporelle, définie comme la répartition inégale du temps discrétionnaire due à des conditions structurelles. En outre, ils soulignent que le manque de temps (pauvreté temporelle) entrave l'adoption de comportements sains recommandés (comme le sommeil adéquat, l'activité physique et l'engagement social). Le texte examine comment l'iniquité temporelle, exacerbée par les cultures axées sur la productivité et les exigences numériques, se manifeste dans divers domaines de la vie et affecte de manière disproportionnée les populations structurellement défavorisées. Enfin, les auteurs appellent à la justice temporelle et proposent des orientations de recherche et des politiques visant à reconnaître le temps comme une ressource essentielle pour la réduction équitable du risque de démence.

Commentaire
"Donner du temps au temps" ; difficile dans la situation actuelle de la planète. La vitesse est souvent irraisonnée. emportant tout sur son passage, y compris notre bien-être cérébral. Prendre son temps devient presque impossible, entrainant la pauvreté temporelle et l'iniquité temporelle. Quid de la justice temporelle évoquée dans cet article ? Elle diminuerait le risque de démence. C'est tout à fait possible. Nous sommes toutes et tous en manque de temps et la démence gagne ainsi. Le temps, comme cité, est un déterminant social actif de la santé cérébrale. Peut-on "prescrire le temps" ? On peut prescrire l'activité physique qui est un composant du temps, se donner le temps d'un sport. L'iniquité temporelle touche les pays en difficulté : guerre, instabilité politique, changement climatique, pollution, autant de déterminants sociaux des démences. Il faut préserver différents temps comme  le sommeil, le repos,les activités physiques, la méditation, la lecture, mais en avons-nous encore le temps? Oui, si on veut préserver sa santé, notamment cérébrale. Tous les déterminants sociaux de la santé sont souvent péjoratifs si on n'en tient pas compte. Le temps "rapide, escamoté" est un facteur délétère. Aujourd'hui on court "après le temps"… alors que l'on devrait prendre le temps de vivre pour soi-même. et pour les autres, mais le "soi-même" doit rester un moment privilégié. Le yoga, la méditation, les activités physiques , la lecture, la musuque classique,etc.,  sont tous bénéfiques pour nos neurones.

À ces 12 déterminants sociaux de la santé : 

  1. le niveau de revenu et le statut social ;
  2. les réseaux de soutien social ;
  3. l'éducation et l'alphabétisme ;
  4. l'emploi et les conditions de travail ;
  5. les environnements sociaux ;
  6. les environnements physiques ;
  7. les habitudes de santé et la capacité d'adaptation personnelles ;
  8. le développement de la petite enfance ;
  9. le patrimoine biologique et génétique ;
  10. les services de santé ;
  11. le genre humain ;
  12. la culture

    Il est nécessaire d'ajouter le manque de temps en général et pour soi-même. ++++

    SDH2
    Déterminants sociaux de la santé dans les 5 domaines reconnus par Healthy People 2030 du département américain de la Santé et des Services sociaux

    À LIRE

    CARDIOLOGIE : LES DÉTERMINANTS SOCIAUX


    DET1

    https://medvasc.info/archives-blog/cardiologie-les-d%C3%A9terminants-sociaux


    Donner du temps pour les autres mais aussi pour soi.

    Vivre le temps

     

    Temporalité et construction de soi


    41vvC7eICcL. SY385



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