COVID-19 et télémédecine

Il faut cependant nuancer les choses:
- Tout d'abord on communique dèjà avec les patients par téléphones avec de plus des photos (acte côté et remboursé en Allemagne), par SMS, par mail. Tout ce ci ne peut concerner que des patients que l'on connâit , que l'on suit, dont on a le dossier. Avec ces moyens relativement facile d'accès, ce n'est pas toujours aisé pour les seniors.
- J'insiste sur le préalable nécessaire de connaître les patients avant de dialoguer avec eux par le biais d'un écran.
- Un patient est un être vivant de chairs et d'os , l'écouter parler le voir, le sentir, le palper donnent des renseignements incommensurables, qu'on se le re dise !
Attention ce dogme est inaliénable ,on ne peut le transgresser. En 2015 avec mon Maître le Pr Ch Janbon, Intrerniste, CHU Montpellier nous avons écrit un article sur la dérive de l'exercice de la médecine et la ratérfaction de l'examen clinique : "Hippocrate ils sont devenus fous." Notre ADN, c’est la clinique, seule capable de redresser les erreurs de la réflexion ! « L’odeur est l’âme subtile de la clinique. Son langage éveille obscurément, dans l’esprit du praticien, la première idée du diagnostic. C’est un moyen de sémiotique que l’on a employé dès les temps les plus anciens ». Les Odeurs du corps humain (1885), Ernest Monin. Si demain on passe outre l'examen clinique, on va droit dans le mur et la tête la première dans l'écran.
Pour Henri Poincaré « C'est avec la logique que nous prouvons et avec l'intuition que nous trouvons », tout est dit et bien dit. Enfin n’oublions pas la conclusion de la thèse de Laennec « magni facio soepius repetitam experientiam », ce que j'estime le plus, c'est l'expérience très souvent répétés.