Cancer

  • #ISTH2023 : 2 communications
    #ISTH2023         MTEV       Cancer       traumatisme des MI     EVE    CASTING 
  • Accès soins primaires et CANCER : cherchez l'erreur !
    Un enjeu de santé publique
  • Actvité physique et cancer
    L'activité physique est un médicament
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    Rendre les invisibles, visibles 
  • APIXABAN/MTEV/CANCER
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  • APIXABAN/RIVAROXABAN/CANCER /MTEV/ASH

    “Comparaison n'est pas raison.” Raymond Queneau

    “Toutes choses sont bonnes ou mauvaises par comparaison.”
    Edgar Allan Poe

    522 Rivaroxaban Versus Apixaban for Treatment of Cancer-Associated Venous Thromboembolism: A Head-to-Head Analysis of the United States Cohort of the Observational Study in Cancer-Associated Thrombosis for Rivaroxaban: (H2H-OSCAR-US)

    Rivaroxaban versus apixaban pour le traitement de la thromboembolie veineuse associée au cancer : une analyse directe de la cohorte américaine de l'étude observationnelle sur la thrombose associée au cancer pour le rivaroxaban : (H2H-OSCAR-US)

    Bref résumé (clinical Trials) 

    Il s'agit d'une étude observationnelle dans laquelle les données passées de patients sur la thromboembolie veineuse (TEV) chez les personnes atteintes de cancer sont étudiées. Dans les études observationnelles, seules des observations sont faites sans conseils ou interventions spécifiques.

    Les personnes atteintes de TEV ont des problèmes dus à la formation de caillots sanguins dans les veines. Les caillots sanguins peuvent réduire le flux sanguin vers les organes vitaux tels que les poumons, ce qui peut les endommager. La VTE peut également être "récurrente". Cela signifie que les caillots sanguins sont revenus après le traitement. Les personnes atteintes de cancer sont plus susceptibles de développer une TEV, des caillots récurrents et des saignements lors de traitements anticoagulants.

    Pour prévenir la formation de caillots nouveaux ou récurrents chez les personnes atteintes de cancer, un nouveau type d'anticoagulant est disponible, appelé anticoagulant oral à action directe (AOD). Le rivaroxaban et l'apixaban sont les AOD les plus utilisés aux États-Unis. Ils agissent en bloquant une certaine étape du processus de coagulation du sang, l'activation d'une protéine appelée facteur X.

    Des études antérieures montrent que les AOD peuvent réduire le risque de caillot par rapport aux autres traitements disponibles, mais peuvent potentiellement entraîner des saignements plus fréquents. Des études examinant ces points en comparaison directe du rivaroxaban et de l'apixaban sont actuellement manquantes.

    Par conséquent, cette étude collectera des données du monde réel provenant des États-Unis pour savoir dans quelle mesure le rivaroxaban fonctionne et dans quelle mesure il est sûr par rapport à l'apixaban chez les personnes atteintes de cancer et de TEV qui présentent un faible risque de saignement.

    Pour ce faire, les chercheurs vont regarder la proportion de patients qui vont développer :

    • caillots sanguins récurrents dans les veines après le traitement
    • saignement dans un organe critique
    • saignement nécessitant une hospitalisation dans les 3 et 6 mois après que les participants ont eu une TEV traitée avec du rivaroxaban ou de l'apixaban.

    Les données anonymisées collectées couvriront 12 mois avant et au maximum 6 mois après cette VTE. Ils proviendront des dossiers de santé électroniques américains et couvriront les années 2012 à 2020.

    https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT05461807


    1 s2.0 S0007455115304987 gr1Thrombose veineuse et cancer du sein

    https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0007455115304987

    Communication : ASH 2022
    Dimanche 11 décembre 2022 : 13 h 15

    Kimberly Snow Caroti, PharmD 1 * , Khaled Abdelgawwad, MSc, MBA 2 * , George Psaroudakis, PhD 3 * , Marcela Rivera, PhD 4 * , Gunnar Brobert, PhD 3 * , Alexander T Cohen, MBBS MSc MD FRACP FESC 5 * , Alok A Khorana, MD 6 , Cecilia Becattini, MD 7 * , Agnes Y. Lee, MD, MSc 8 , Anders Ekbom, MB, MD, PhD 9 * , Marc Carrier, MD, MSc 10 et Craig I. Coleman, PharmD 11

    1 Hôpital Hartford, Evidence-Based Practice Center, Hartford, CT
    2 Thrombose et ophtalmologie, Bayer AG, Berlin, Allemagne
    3 Bayer AG, Berlin, Allemagne
    4 Bayer AG, Berlin, AL, Allemagne
    5 Guy's and St Thomas' NHS Foundation Trust, Londres, Royaume-Uni
    6 Department of Hematology and Medical Oncology, Cleveland Clinic, Cleveland, OH
    7 Internal Vascular and Emergency Medicine Stroke Unit, University of Perugia, Perugia, Italy
    8 University of British Columbia, Vancouver, BC, Canada
    9 Unit of Clinical Epidemiology , Département de médecine, Institut Karolinska, Solna, Suède
    10 Département de médecine, L'Hôpital d'Ottawa, Université d'Ottawa, Ottawa, ON, Canada
    11 École de pharmacie, Université du Connecticut, WEST SUFFIELD, CT

    CONTEXTE :
     
    Aucun essai randomisé comparatif entre le rivaroxaban et l'apixaban pour le traitement de la thrombose associée au cancer (CAT) n'a été publié. Nous avons cherché à évaluer si le rivaroxaban était associé à une efficacité et une sécurité comparables à celles de l'apixaban pour le traitement CAT chez les patients atteints d'un type de cancer actif dans lequel le traitement par anticoagulant oral à action directe (AOD) n'est pas associé à un risque élevé de saignement.
     

    MÉTHODES :

    Cette étude rétrospective a utilisé des données de santé électroniques US Optum De-Identified du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2020. Pour être inclus, les patients devaient être âgés de plus de 18 ans, avoir reçu un diagnostic de maladie active (primaire oumétastatique) à l'exclusion des cancers de l'œsophage, de l'estomac, colorectaux non réséqués, de la vessie, de la leucémie ou du système nerveux central (à l'exception du cancer du cerveau, qui était inclus) (c'est-à-dire une cohorte de patients atteints de CAT pour lesquels les AOD sont approuvés par les lignes directrices comme alternatives aux héparine de poids); avez été admis à l'hôpital, au service des urgences ou à l'unité d'observation pour thromboembolie veineuse (TEV); a reçu une dose thérapeutique VTE de rivaroxaban ou d'apixaban, et était sous rivaroxaban ou apixaban le jour 7 après la qualification VTE ; et ont été activement enregistrés dans l'ensemble de données ≥ 12 mois avant de subir le CAT. Le cancer actif a été défini comme un cancer activement traité, diagnostiqué dans les 6 mois précédant le CAT index ou associé à une maladie métastatique, quel que soit le délai écoulé depuis le diagnostic du cancer. Les patientes étaient exclues si elles avaient une indication alternative à l'anticoagulation, si elles étaient anticoagulées dans les 12 mois précédents ou si elles étaient enceintes. La puissance de l'étude était d'évaluer le délai jusqu'au premier événement composite de TEV récurrent ou de tout saignement entraînant une hospitalisation à un suivi maximal de 3 mois. Les autres critères de jugement évalués comprenaient le composite de la TEV récurrente ou de tout saignement d'organe critique, la TEV récurrente, tout saignement entraînant une hospitalisation et tout saignement d'organe critique à 3 et 6 mois. La probabilité inverse stabilisée de pondération du traitement (IPTW) a été utilisée pour équilibrer les cohortes d'anticoagulants pour les covariables de base. Les rapports de risque (HR) avec des intervalles de confiance (IC) à 95 % pour tous les critères de jugement ont été calculés à l'aide de la régression de Cox avec des estimateurs robustes. ou étaient enceintes. La puissance de l'étude était d'évaluer le délai jusqu'au premier événement composite de TEV récurrent ou de tout saignement entraînant une hospitalisation à un suivi maximal de 3 mois. Les autres critères de jugement évalués comprenaient le composite de la TEV récurrente ou de tout saignement d'organe critique, la TEV récurrente, tout saignement entraînant une hospitalisation et tout saignement d'organe critique à 3 et 6 mois. La probabilité inverse stabilisée de pondération du traitement (IPTW) a été utilisée pour équilibrer les cohortes d'anticoagulants pour les covariables de base. Les rapports de risque (HR) avec des intervalles de confiance (IC) à 95 % pour tous les critères de jugement ont été calculés à l'aide de la régression de Cox avec des estimateurs robustes. ou étaient enceintes. La puissance de l'étude était d'évaluer le délai jusqu'au premier événement composite de TEV récurrent ou de tout saignement entraînant une hospitalisation à un suivi maximal de 3 mois. Les autres critères de jugement évalués comprenaient le composite de la TEV récurrente ou de tout saignement d'organe critique, la TEV récurrente, tout saignement entraînant une hospitalisation et tout saignement d'organe critique à 3 et 6 mois. La probabilité inverse stabilisée de pondération du traitement (IPTW) a été utilisée pour équilibrer les cohortes d'anticoagulants pour les covariables de base. Les rapports de risque (HR) avec des intervalles de confiance (IC) à 95 % pour tous les critères de jugement ont été calculés à l'aide de la régression de Cox avec des estimateurs robustes. Les autres critères de jugement évalués comprenaient le composite de la TEV récurrente ou de tout saignement d'organe critique, la TEV récurrente, tout saignement entraînant une hospitalisation et tout saignement d'organe critique à 3 et 6 mois. La probabilité inverse stabilisée de pondération du traitement (IPTW) a été utilisée pour équilibrer les cohortes d'anticoagulants pour les covariables de base. Les rapports de risque (HR) avec des intervalles de confiance (IC) à 95 % pour tous les critères de jugement ont été calculés à l'aide de la régression de Cox avec des estimateurs robustes. Les autres critères de jugement évalués comprenaient le composite de la TEV récurrente ou de tout saignement d'organe critique, la TEV récurrente, tout saignement entraînant une hospitalisation et tout saignement d'organe critique à 3 et 6 mois. La probabilité inverse stabilisée de pondération du traitement (IPTW) a été utilisée pour équilibrer les cohortes d'anticoagulants pour les covariables de base. Les rapports de risque (HR) avec des intervalles de confiance (IC) à 95 % pour tous les critères de jugement ont été calculés à l'aide de la régression de Cox avec des estimateurs robustes.A priori , nous avons calculé qu'il fallait 958 patients/groupe pour démontrer la non-infériorité du rivaroxaban pour le composite de la TEV récurrente ou de tout saignement entraînant une hospitalisation avec une puissance de 80 %, en supposant un taux d'incidence de 7 % dans les deux groupes et une limite supérieure de l'IC à 95 % pour la non-infériorité de 1,50 ( précédemment utilisé dans l'essai HOKUSAI VTE Cancer) .

    RÉSULTATS :

    Nous avons identifié un total de 2437 patients (1344 apixaban et 1093 rivaroxaban). Parmi ceux-ci, 29,0 % avaient ≥ 75 ans, 56,9 % étaient des femmes, 20,6 % avaient un indice de masse corporelle ≥ 35 kg/m 2, et 19,4 % avaient un débit de filtration glomérulaire estimé < 60 mL/min au départ. L'événement CAT était une embolie pulmonaire ± thrombose veineuse profonde chez 45,6 % des patients, 37,8 % avaient une maladie métastatique et 57,8 % avaient reçu un traitement anticancéreux actif dans les 4 semaines suivant l'événement CAT. Les types de cancer les plus courants (> 10 % de prévalence) comprenaient le sein (23,5 %), le poumon (20,1 %), la prostate (14,9 %) et l'hépatobiliaire (12,1 %). Après l'IPTW, les caractéristiques des patients recevant du rivaroxaban et de l'apixaban étaient similaires pour toutes les covariables incluses dans le modèle de score de propension (différence standardisée absolue ≤ 0,07 pour tous). À 3 mois, le rivaroxaban s'est avéré au moins aussi efficace et sûr que l'apixaban pour le composite d'hospitalisations liées à une TEV récurrente ou à une hémorragie (5,3 % contre 6,0 % ; RR = 0,87, IC à 95 % 0,60-1,27)( Figure). Aucune différence significative n'a été observée entre les groupes pour ce résultat à 6 mois ou pour d'autres résultats à 3 ou 6 mois.

    CONCLUSIONS :

    Le rivaroxaban est apparu au moins aussi efficace et sûr que l'apixaban, avec une non-infériorité démontrée pour le résultat composite de la récidive de TEV ou de tout saignement entraînant une hospitalisation à 3 mois. Aucune différence statistique dans aucun autre résultat n'a été observée après 3 ou 6 mois de suivi.





    cancer wtdisthCancer et MTEV
    https://www.worldthrombosisday.org/issue/cancer/associated/thrombosis/Commentaire

    Rivaroxaban / Apixaban match nul pour le traitement d'une MTEV au cous d'un cancer à 3 mois et 6 mois sur tous les objectifs de l'étude. Pas de sur risque hémorragique pour l'un et pour l'autre.Dans cette étude pas de cancer de la sphère digestive ni urolthélial, cancesr à sur risque hémorragique.Certaines études ont montré un sur risque hémorragique du rivaroxaban (FA).

    Pour l'instant il faut prescrire l'un ou l'autre de ces 2 AOD selon votre expérience, le type de cancer, les traitements associés du cancer, l'âge, les atcds hémorragiques du patiuent etc. Faire confiance à la fois à son expérience et tenir compte des  souhaits du patient. L'apixaban est délivré en deux cp /j et le rivaroxaba, en un comp/j

    Qu'est ce qui différencie l'apixaban du rivaroxaban ?

    Ce sont deux Anti Xa avec les mêmes propriétés et les mêmes résultats sur la récidive de la MTEV et sur la protection des patients en FA.

    Ce qui semble les différencier, le risque hémorragique.

    Leur différence tient initialement essentiellement à la posologie : 2 doses pour l'apixaban et 1 dose pour le rivaroxaban. Est ce que cette différence explique tout en ce qui concerne le risque hmorragique.

    Tout d'abord la monoprise évite plus les erreurs de prise à priori que la "bi-prise", mais on peut aussi considérer que les patients concernés par l'anticoagulation ont d'autres traitements souvent en 2 prises.

    On retrouve sur le plan pharmacodynamique des variations de concentrations mais avec un impact faible.
     
    La compliance est-elle différente entre la monoprise et la biprise, 30% d'arrêt voire plus pour les deux modes de prises.

    Donc peu de différences excepté le risque hémorragique. Il semble que ce risque diminue avec la bi prise. notamment chez les sujets âgés avec une fonction rénale altérée. L'apixaban ferait mieux à priori avec les réserves de l'absence de comparaison directe entre ces 2 molécules.


    L'idéal pour comparer ces deux molécules c'est le "head to head" , étude prospective, comparative à l'aveugle avec tirage au sort des patients rivaroxaban ou apixaban dans la FA , la MTEV et MTEV et cancer.

    Qui relévera le défit ? 

    PS 1 : à noter dans les auteurs de la communication  la présence de Bayer
    PS 2 : nous attendons la publication de cette étude avec impatience
  • Biopsie liquide 1
    Résultats cash ou en liquide ?
  • Biopsie liquide 2/Pandore revisitée
    La boîte de Pandore
  • Cancer #ASCO2023 :
    Prévention et traitement MTEV
  • CANCER et AVC
    iconographie : AVC

    "L'ami emporté par un infarctus en quelques minutes, le camarade terrassé par un AVC, le proche, victime d'un accident de la route, ça n'a rien de juste. Pourquoi le romancier devrait-il mettre plus de gants que la vie elle-même ? Mais ce qu'on accepte de la vie, on n'est pas toujours prêt à le pardonner à un romancier." 
    Pierre Lemaitre

    Cancer and stroke: What do we know and where do we go?
    Ronda Lun et Coll, Thrombosis Research 219 (2022) 133–140
    Cancer et AVC : que savons-nous et où allons-nous ?

    Le cancer est une cause de plus en plus reconnue d' AVC ischémique , avec la reconnaissance récente de l'AVC lié au cancer comme un sous-type d'AVC émergent avec des mécanismes physiopathologiques uniques.

    De plus, l'AVC lié au cancer peut différer de l'AVC dans la population générale, car les patients cancéreux peuvent ne pas recevoir les soins d'AVC recommandés par les recommandations, et la survenue d'un AVC peut également empêcher les patients de recevoir des traitements optimaux contre le cancer.

    En raison du degré élevé de morbidité et de mortalité associé à ces deux affections, il est crucial de comprendre la relation entre les accidents vasculaires cérébraux et le cancer.

    Dans cet article il est discuté de l'association entre le cancer et les accidents vasculaires cérébraux, les mécanismes physiopathologiques uniques qui sous-tendent ce phénomène, les options de traitement, y compris les thérapies de reperfusion aiguëe, les stratégies de prévention secondaire, comparer les résultats entre les accidents vasculaires cérébraux liés au cancer et les accidents vasculaires cérébraux dans la population générale, et examiner les preuves nouvelles et émergentes dans ce domaine.

    canceravcLe cancer devient une cause de plus en plus reconnue d'AVC ischémique. Il existe de nombreux mécanismes uniques qui entraînent un AVC associé au cancer, notamment l'hypercoagulabilité.

    Le dépistage du cancer occulte non diagnostiqué peut être envisagé dans certaines populations après que le bilan conventionnel de l'ESUS ((Embolic Stroke of Undertermined Source) est négatif.

    Au cours de la prochaine décennie, des essais contrôlés randomisés pourraient offrir des informations supplémentaires sur les stratégies antithrombotiques de prévention secondaire optimales chez les patients cancéreux victimes d'un AVC.

    L'optimisation du diagnostic et du traitement des AVC chez les patients cancéreux offrirait des améliorations significatives de la qualité de vie de cette population vulnérable et très sensible .

    Dans les premières grandes études prospectives de la population générale d'AVC ischémiques, les risques cumulés de mortalité après le premier AVC étaient d'environ 5 % à 1 mois et de 16 % après 1 an . Grâce aux progrès récents dans le traitement des AVC aigus, la proportion de patients décédés ou gravement handicapés a considérablement diminué . Chez les patients ayant subi une occlusion des gros vaisseaux et ayant subi une thrombectomie , 46 % étaient fonctionnellement indépendants à 3 mois, contre 26,5 % des patients ayant reçu un traitement médical seul . Par rapport à la population générale, les patients atteints de cancer ont des taux de mortalité significativement plus élevés, avec une mortalité à 30 jours rapportée chez environ 25 à 50 % des patients.Comme indiqué ci-dessus, malgré les succès techniques des thérapies de reperfusion telles que la thrombectomie, les chances d'atteindre une indépendance fonctionnelle de 3 mois sont d'environ 50 % inférieures chez les patients cancéreux par rapport à la population générale

    A noter : "les recommandations canadiennes sur les pratiques en matière d'AVC recommandent aux patients atteints d'une tumeur maligne active qui subissent un AVC ischémique artériel ou un AIT secondaire à un état d'hypercoagulabilité présumé associé au cancer d'envisager un traitement anticoagulant plutôt qu'antiplaquettaire"

    A noter "L'étude Trial of Enoxaparin versus Aspirin in patients with Cancer and Stroke (TEACH) est la seule étude qui compare directement l'anticoagulation avec l'héparine de bas poids moléculaire à l'aspirine dans un groupe de patients cancéreux ayant subi un AVC ischémique  . Comme il s'agissait d'un essai pilote dont le critère de jugement principal était la faisabilité, les résultats de l'étude n'étaient pas concluants en termes d'effets du traitement, bien qu'ils aient signalé un taux de passage de 40 % du groupe énoxaparine à l'aspirine en raison de l'inconfort des patients lors des injections. Les auteurs ont conclu que les futurs essais évaluant le traitement antithrombotique dans cette population de patients doit comparer les AOD au traitement antiplaquettaire, notamment dans le cadre de l'approbation des inhibiteurs anti-Xa dans le traitement de la thromboembolie veineuse associée au cancer (MTEV)"

    A noter
     Il est important de procéder à la recherche d’appels de cancer à l’histoire, à l’examen et au bilan paraclinique dans un contexte d’AVC ischémique, particulièrement en présence d’une étiologie indéterminée. En intégrant cette pratique, le clinicien peut détecter précocement un cancer occulte et espérer en améliorer le pronostic
    https://www.ssvq.org/ressources/accident-vasculaire-cerebral-ischemique-et-cancer-occulte-un-defi-diagnostic/


    Ne pas oublier que  La fibrillation atriale (FA) est l'arythmie la plus fréquente dans la population générale et une comorbidité cardiovasculaire courante chez les patients atteints de tumeurs malignes. On estime que 20 % environ de la population avec FA a un diagnostic concomitant de cancer. Les patients atteints de cancer ont un risque plus élevé de survenue de FA que les autres patients.


    Figure 1 Interaction entre cancer et risque de FA et de ses complications reference
    Interaction entre cancer et risque de FA et/ou de ses complications

    Figure 2 risque de fa en fonction localisation du cancer reference


    Risque de FA en fonction de la localisation du cancer

    https://www.cardio-online.fr/Actualites/A-la-une/Fibrillation-atriale-et-cancers


    ehz766f6
    https://academic.oup.com/eurheartj/article/40/48/3889/5637730
    Cancer induces hyoercoagulability
    Hypercoagulation et cancer:http://blogs.shu.edu/cancer/2016/08/17/cancer-induces-a-hypercoagulable-state/



    20 Effect of cancer cells on coagulation system 241Suite : https://www.researchgate.net/figure/20-Effect-of-cancer-cells-on-coagulation-system-241_fig12_256440884


    cancer thrombose
    Cancers associés à la THROMBOSE
    https://www.worldthrombosisday.org/issue/cancer/associated/thrombosis/

    En 2000, le Lettre de Neurologie ,D. Hervé, A. Ameri , n°1, vol IV faisiat déjà le point sur cette question AVC/CANCER
    https://www.edimark.fr/Front/frontpost/getfiles/4855.pdf

    - Au cours des pathologies cancéreuses, la survenue d’accidents vasculaires cérébraux symptomatiques représente la deuxième cause de lésion du système nerveux central
    (après les métastases) et est estimée à 7 %. Les accidents hémorragiques symptomatiques sont plus fréquents (55 %) que les accidents ischémiques (45 %) 

    - La présentation clinique est variable mais revêt le plus souvent celle d’une encéphalopathie diffuse, fluctuante et émaillée de crises comitiales. Le terrain sur lequel surviennent ces atteintes vasculaires est généralement altéré, en particulier au cours des leucémies.

    - Ces accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont en rapport avec l’évolution de la néoplasie (troubles de la coagulation, métastases cérébrales, complications infectieuses) et son traitement (radiothérapie, chimiothérapie). L’orientation diagnostique dépend en outre du type anatomopathologique de la tumeur et de son degré d’extension

    AVCCCCACA


    Commentaire
     
    Cancer et AVC, une réalité, cancer et FA une autre réalité.

    Faut-il faire de la prévention par un anti plquettaire et une statine en cas de cancer ? Doit on screené les FDRCV systématiquement ? Devant un AVC sans étiologie précise , doit on rechercher un cancer occulte comme on le fait en cas de MTEV sans facteur déclenchant ?  Autant de questions sans réponse aujourd'hui. Une prise de conscience est nécessaire et rapidement.

    L'hypercoagulation générée par le cancer est à l'origine de ces AVC sans aucun doute.
     
    Quand faut- il recherher un cancer en pathologie CV  ?  AVC, FA, MTEV non provoquée, artériopathie des MI qui s'aggrave malgré un traitement bien conduit et des FDRCV corrigés, artériopathie pontée qui thrombose de manière itérative, ischémie digitale sur artères saines etc.

    N'oublions pas enfon la cardio toxicié des traitement du cancer.

    "Face à ce risque, que faire? «C’est une balance bénéfice/risque extrêmement complexe: si un traitement est très efficace contre le cancer, mais qu’il est dangereux pour le cœur, à quel moment décide-t-on de l’interrompre?», interroge le cardiologue. C’est le rôle de la cardio-oncologie: pouvoir dépister une maladie préexistante qui rendrait le traitement anticancéreux dangereux, et prévenir autant que faire se peut leurs effets indésirables sur le système cardiovasculaire."Pr Ariel Cohen, chef du service de cardiologie à l’hôpital Saint-Antoine à Parishttps://sante.lefigaro.fr/article/le-cancer-un-facteur-de-risque-cardio-vasculaire-sous-estime/


    A LIRE


    https://academic.oup.com/eurheartj/advance-article/doi/10.1093/eurheartj/ehac244/6673995

    https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2666087322002186
  • Cancer et Risque Cardio Vasculaire
    Cancer risque CV MTEV
  • Cancer et Thrombose : Info Patient
    MTEV et Cancer
  • Cancer statistics 2023
    "La santé publique a pour mission d’assurer la prise en charge collective de la santé d’une population dans son milieu de vie, qu’il s’agisse de soins, de prévention,d’éducation ou d’hygiène sociale"

    "Le monde autour de moi se dissout, laissant çà et là des îlots de temps. Le monde est un cancer qui se dévore lui-même. .. Je songe que lorsque le grand silence descendra sur tout et partout, la musique enfin triomphera. Quand, dans la matrice du temps, tout se sera à nouveau résorbé, le chaos règnera à nouveau, et le chaos, c'est la partition sur laquelle s'inscrit la réalité."
    Henry Miller
     
     
    Cancer statistics 2023, Rebecca L. Siegel MPH, Kimberly D. Miller MPH, Nikita Sandeep Wagle MBBS, MHA, PhD, Ahmedin Jemal DMV, PhD,CA Cancer J Clin. 2023;73:17–48

    https://acsjournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.3322/caac.21763
    Article libre d'accés
     
    Chaque année, l'American Cancer Society estime le nombre de nouveaux cas de cancer et de décès aux États-Unis et compile les données les plus récentes sur l'occurrence et les résultats du cancer dans la population à l'aide des données d'incidence recueillies par les registres centraux du cancer et des données de mortalité recueillies par le National Center pour les statistiques de la santé.
     
    En 2023, 1 958 310 nouveaux cas de cancer et 609 820 décès par cancer devraient survenir aux États-Unis. L'incidence du cancer du cancer de la prostate a augmenté de 3 % par an de 2014 à 2019 après deux décennies de déclin, se traduisant par 99 000 nouveaux cas supplémentaires ; sinon, cependant, les tendances de l'incidence étaient plus favorables chez les hommes que chez les femmes.

    Par exemple, le cancer du poumon chez les femmes a diminué moitié moins vite que chez les hommes (1,1 % contre 2,6 % par an) de 2015 à 2019, et les cancers du sein et du corps utérin ont continué d'augmenter, tout comme le cancer du foie et le mélanome, qui se sont tous deux stabilisés chez les hommes de 50 ans et plus et ont diminué chez les hommes plus jeunes.
     
    Cependant, une baisse de 65 % de l'incidence du cancer du col de l'utérus entre 2012 et 2019 chez les femmes au début de la vingtaine, la première cohorte à recevoir le vaccin contre le papillomavirus humain, laisse présager une forte réduction du fardeau des cancers associés au papillomavirus humain, dont la majorité surviennent dans femmes.
     
    Malgré la pandémie, et contrairement aux autres principales causes de décès, le taux de mortalité par cancer a continué de baisser de 2019 à 2020 (de 1,5 %), contribuant à une réduction globale de 33 % depuis 1991 et à environ 3,8 millions de décès évités.
     
    Ces progrès reflètent de plus en plus les avancées thérapeutiques, qui sont particulièrement évidents dans les déclins rapides de la mortalité (environ 2 % par an de 2016 à 2020) pour la leucémie, le mélanome et le cancer du rein, malgré une incidence stable/en augmentation, et des déclins accélérés pour le cancer du poumon.
     
    En résumé, bien que les taux de mortalité par cancer continuent de baisser, les progrès futurs pourraient être atténués par l'augmentation de l'incidence des cancers du sein, de la prostate et du corps utérin, qui présentent également les plus grandes disparités raciales en matière de mortalité.

    caac21763 fig 0001 mDix principaux types de cancer pour les nouveaux cas de cancer estimés et les décès par sexe, États-Unis, 202
    3. Les estimations sont arrondies à la dizaine la plus proche et les cas excluent les cancers basocellulaires et épidermoïdes de la peau et les carcinomes in situ à l'exception de la vessie. Le classement est basé sur des projections modélisées et peut différer des données observées les plus récentes.

    caac21708 fig 0001 mhttps://acsjournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.3322/caac.21708

    Ten Leading Cancer Types for the Estimate New Cancer Cases and Deaths by Sex,
    États-Unis, 2022. Les estimations sont arrondies à la dizaine la plus proche et excluent les cancers basocellulaires et épidermoïdes de la peau et les carcinomes in situ à l'exception de la vessie. Le classement est basé sur des projections modélisées et peut différer des données observées les plus récentes.

    caac21763 fig 0002 m
    Tendances des taux d'incidence du cancer (1975-2019) et de mortalité (1975-2020) par sexe,États-Unis. Les taux sont ajustés selon l'âge à la population standard des États-Unis de 2000. Les taux d'incidence sont également ajustés en fonction des retards de déclaration.

    caac21708 fig 0002 mhttps://acsjournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.3322/caac.21708

    Tendances des taux d'incidence du cancer (1975-2018) et de mortalité (1975-2019) par sexe, États-Unis. Les taux sont ajustés selon l'âge à la population standard des États-Unis de 2000. Les taux d'incidence sont également ajustés en fonction des retards de déclaration.
    caac21763 fig 0003 m

    Tendances des taux d'incidence pour certains cancers par sexe, États-Unis, 1975-2019. L
    es taux sont ajustés en fonction de l'âge de la population standard des États-Unis de 2000 et ajustés en fonction des retards de déclaration. a Le foie comprend les voies biliaires intrahépatiques.

    caac21763 fig 0007 m

    Tendances des taux de mortalité par cancer par sexe dans l'ensemble et pour certains cancers, États-Unis, 1930-2020. Les taux sont ajustés selon l'âge à la population standard des États-Unis de 2000.En raison des améliorations apportées au codage de la Classification internationale des maladies au fil du temps, les données du numérateur pour les cancers du poumon et des bronches, du côlon et du rectum, du foie et de l'utérus diffèrent de la période contemporaine. Par exemple, les taux pour les poumons et les bronches comprennent la plèvre, la trachée, le médiastin et d'autres organes respiratoires.
     
    caac21708 fig 0007 m

    Tendances des taux de mortalité par cancer par sexe dans l'ensemble et pour certains cancers,
    États-Unis, 1930 à 2019. Les taux sont ajustés en fonction de l'âge de la population standard des États-Unis de 2000. En raison des améliorations apportées au codage de la Classification internationale des maladies au fil du temps, les données du numérateur pour les cancers du poumon et des bronches, du côlon et du rectum, du foie et de l'utérus diffèrent de la période contemporaine. Par exemple, les taux pour les poumons et les bronches comprennent la plèvre, la trachée, le médiastin et d'autres organes respiratoires.

    Le taux de mortalité par cancer a diminué de façon continue depuis 1991, entraînant une baisse globale de 33 % et environ 3,8 millions de décès par cancer évités.
     
    Ce progrès constant est dû à la réduction du tabagisme ; adoption du dépistage des cancers du sein, colorectal et de la prostate ; et des améliorations dans les traitements, comme les chimiothérapies adjuvantes pour les cancers du côlon et du sein.
     
    Plus récemment, les avancées dans le développement de traitements ciblés et d'immunothérapie ont accéléré les progrès de la mortalité par cancer du poumon bien au-delà des réductions d'incidence et se sont traduites par des réductions importantes de la mortalité pour les cancers à incidence croissante ou stable (leucémie, mélanome et cancer du rein).
     
    Les percées thérapeutiques ont particulièrement amélioré la prise en charge de certains cancers difficiles à traiter, comme le cancer du poumon non à petites cellules et le mélanome métastatique.
     
    L'augmentation de l'incidence des cancers du sein, de la prostate et du corps utérin, qui présentent tous une grande disparité raciale en matière de mortalité et se prêtent à une détection précoce, est préoccupante.
     
    L'élargissement de l'accès aux soins et l'augmentation des investissements pour l'application à grande échelle des interventions existantes de lutte contre le cancer et pour la recherche afin de faire progresser les options de traitement et de développer des interventions efficaces pour réduire les inégalités contribueraient à atténuer les disparités et à accélérer les progrès contre le cancer.
    Commentaire
    Ce type de stastitique est toujours très informatif sur l'état de cette pathologier qu'est le cancer. Incontestablement la lutte contre le cancer, leur dépistage, les avancées thérapeutiques ont révolutionné le cancer. 

    Le dépistage en France , un réel problème
     
    Fig evol taux participation 2020
     
    Evolution du taux de participation au dépistage organisé du cancer du sein, par âge - Période 2005-2020, attention à l'effet COVID, mais le dépistage est en baisse depuis 2014/2015.

     
    Au cours de l’année 2020, 2,5 millions de femmes ont effectué une mammographie de dépistage organisé, ce qui correspond à un taux national de participation de 42,8 %.C’est une baisse importante par rapport aux années précédentes.
    https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2021/depistage-du-cancer-du-sein-quelle-participation-des-femmes-en-2020

    Près de 29% de la population a réalisé un test de dépistage du cancer colorectal en 2019-2020, un chiffre en baisse constante depuis plusieurs années 5,1 millions de personnes ont réalisé un test de dépistage du cancer colorectal (positif, négatif ou non analysable) en 2019-2020 représentant un taux de participation de 28,9% (comparé à 30,5% en 2018-2019)
    https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2021/cancer-colorectal-donnees-de-depistage-2019-2020#:~:text=5%2C1%20millions%20de%20personnes,%25%20en%202018%2D2019).


    D'un côté la science progresse et de l'autre les français se font de moins en moins dépistés

    "Le modèle des croyances relatives à la santé (Health Belief Model – HBM), développé dans les années 1950, aide à comprendre le manque de participation de la population aux programmes de prévention .

    Selon ce modèle, la probabilité qu’un individu réalise un test de dépistage dépendrait de plusieurs facteurs :

    * penser que l’on peut être atteint par la maladie concernée ;
    * avoir conscience de la gravité de la maladie ;
    * être convaincu qu’il y a un bénéfice au dépistage supérieur aux barrières perçues (coût, inconfort, risques…)."

    "La non-participation peut relever de déterminants divers dont la liste est longue : manque de sensibilisation, refus de l’action proposée, non-compréhension de l’enjeu et de l’intérêt du dépistage, peur du résultat, volonté de liberté, autres priorités ou contraintes de la vie quotidienne, fragilité économique et sociale, handicap, inadaptation ou approche impersonnelle des campagnes d’information organisées, ou encore manque d’implication du médecin traitant. Le choix des politiques de santé publique n’est pas, dans ces situations, de considérer la non-participation à un dépistage comme un fait immuable, mais de tout mettre en œuvre pour s’assurer que les populations ont bien compris les enjeux de cette démarche et de mieux aider et accompagner ceux qui seraient en difficulté pour la réaliser."

    https://www.cairn.info/revue-sante-publique-2019-HS2-page-67.html

    "Depuis 2003, trois plans cancer ont vu le jour, le dernier ayant pris fin en 2019. Le 4 février 2021, le Président Emmanuel Macron a présenté sa stratégie décennale de lutte contre le cancer (2021-2030), assorti d’un objectif ambitieux : réaliser un million de dépistages supplémentaires d’ici à 2025. Bonne nouvelle, la marge de progression est importante, si l’on s’en tient aux chiffres de la participation, plutôt faibles."

    https://www.france-assos-sante.org/2022/10/04/le-depistage-organise-des-cancers-a-la-loupe/

    QUELS SONT LES PRINCIPAUX FREINS CONNUS À LA PARTICIPATION AU DÉPISTAGE ?

    Plusieurs catégories de freins au dépistage ont été identifiées. Ces freins interviennent souvent simultanément. Ils sont parfois plus difficiles à lever quand les femmes sont en situation socio-économique défavorable et/ou isolées culturellement ou géographiquement.

    LES FREINS LIÉS AU DÉPISTAGE DES CANCERS :

    sentiment de fatalité face à la maladie ;
    peur du cancer ;
    peur du résultat ;
    inégalités face à la prévention ;
    manque de temps.

    UN exemple : LES FREINS LIÉS AU CANCER DU COL DE L’UTÉRUS :

    méconnaissance de la pathologie et de son dépistage ;
    ne se sent pas concernée (âge, symptômes…) ;
    gêne à l’égard de la localisation (sujet tabou, partie intime) ;
    jamais proposé en consultation médicale par un professionnel de santé ;
    sans accès à un suivi gynécologique (délais, coût…) ;
    peur des traitements (laser, conisation…) ;
    précédents tests normaux ;
    caractère intrusif de l’examen ou mauvaise expérience ;
    facteurs d’inégalités (niveau d’éducation, CSP, culture, pathologies chroniques, obésité, handicap…).


    https://www.e-cancer.fr/Professionnels-de-sante/Depistage-et-detection-precoce/Depistage-du-cancer-du-col-de-l-uterus/Les-freins-au-depistage-sensibiliser-et-convaincre

    Le Ministère de la Santé est maintenant le Ministère de la Santé et de la PREVENTION ! 

    Etonnant non ?  

    Alors la PREVENTION va être boostée ?

    L'incitation à la prévention du cancer devrait être plus importante mais  non coercitive mais il faut aller vers plus d'obligation. comme cela est réalisé dans plusieurs pays.

    Il est maintenant possible de dépister aisément les cancer par une simple prise de sang : la BIOPSIE LIQUIDE

    Schématiquement, trois outils sont utilisés dans les biopsies liquides :
    • L’ADN tumoral circulant : Il faut savoir que les cancers relarguent des petits bouts de leur ADN (le code génétique de la tumeur, localisée dans le noyau des cellules tumorales) dans le sang. Grâce à des équipements de plus en plus perfectionnés, il est désormais possible de détecter les anomalies génétiques de la tumeur en analysant l’ADN circulant librement dans le sang des patients. Il est ainsi possible de détecter un grand nombre d’anomalie (essentiellement les mutations de l’ADN du cancer) directement sur une prise de sang.
    • L’ARN tumoral circulant : De la même manière, les cancers relarguent de l’ARN (molécules codées à partir de l’ADN et servant ensuite à fabriquer les protéines).  De la même manière que précédement, il est possible d’analyser l’ARN de la tumeur et d’obtenir des informations précieuses sur les anomalies de fabrication des protéines dans les cellules cancéreuses. Cette approche permet d’obtenir d’autres informations qu’avec l’ADN.
    • Les cellules tumorales circulantes : Les cancers peuvent également relarguer dans le sang des cellules tumorales entières et vivantes. Désormais, plusieurs techniques perfectionnées permettent de les isoler dans le sang et de les étudier. Les informations disponibles sont très importantes puisque ces cellules sont entières ; elles renferment donc leur ADN et leurs ARN qui peuvent être étudiées. Il est également possible d’étudier leur forme et leurs propriétés, deux informations très importantes pour le diagnostic et pour mieux cibler les traitements optimaux.

      Hormis certains cancers du poumon, la biopsie liquide est aujourd’hui proposée uniquement dans le cadre de la recherche. Les patients peuvent toutefois en parler avec leur médecin oncologue référent qui pourra éventuellement leur dire si des études sont actuellement disponibles dans leur situation.
     
    https://www.chu-lyon.fr/biopsie-liquide

    Enfin aujourd'hui coût prohibitif. 
    Risque de faux positifs ou faux négatifs 
     
    Alors WAIT ! 

    A LIRE sur la biopsie liquide qui incite à la prudence : https://www.nytimes.com/2022/06/10/health/cancer-blood-tests.html

     
  • Cancer/Exercice physique
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